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Exode urbain : avec le Covid-19, la demande immobilière se détourne des grandes villes
information fournie par Boursorama avec Newsgene 01/02/2022 à 14:05

Les prix de l'immobilier ont par exemple cessé d'augmenter à Paris mais grimpe en banlieue. (illustration) (Pixabay / Harry Strauss)

Les prix de l'immobilier ont par exemple cessé d'augmenter à Paris mais grimpe en banlieue. (illustration) (Pixabay / Harry Strauss)

L'intérêt pour la vie dans les grandes métropoles est en baisse en France à cause de la pandémie de Covid-19 et des périodes de confinement. Les Français recherchent désormais plutôt des maisons en périphérie urbaine afin de disposer de plus d'espace et de nature.

Avec les confinements liés à la pandémie de Covid-19, l'intérêt pour la vie dans les grandes villes s'estompe en France. Selon une étude publiée en janvier par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), les Français cherchent désormais plus à acheter une maison qu'un appartement. Le prix de celles-ci a connu une hausse de 13 % après le premier confinement.

Un attrait pour les banlieues

À Paris, la courbe est inversée. Si les prix de l'immobilier enregistraient des hausses de 12,8 % sur les 18 mois avant la pandémie, ils sont depuis stables. « Globalement, les 100 premières villes moyennes et rurales de France ont vu l'augmentation des prix de l'immobilier doubler, 18 mois après la pandémie » , résume Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim.

Ce constat montre une « réorientation de la demande » sans pour autant constituer un véritable exode urbain. « Tout le monde ne se précipite pas dans la ruralité mais plutôt en périphérie urbaine , précise Jean-Marc Torrollion. Les banlieues voient leurs prix de l'immobilier augmenter à un rythme beaucoup plus soutenu que les 10 plus grandes métropoles. »

Des aménagements du territoire dans les années à venir

Avec la pandémie de Covid-19 et les confinements, l'exiguïté des logements et la densification des centres-villes ont été ressentis douloureusement pour les habitants. L'aménagement des grandes métropoles ne répond plus à la demande et la hausse des prix en centre-ville a conduit à un rejet de la part des populations n'ayant plus les moyens de s'y loger.

« Les espaces périurbains peuvent offrir cette ville de campagne, ces paysages traversés de champs, où sont ajoutées des poches comprenant des villes de taille moyenne , explique ainsi Claire Aragau, maîtresse de conférences en géographie et aménagement du territoire de l'université Paris Nanterre. Cela fera réfléchir en termes de justice spatiale, pour construire la ville de demain. »

Selon le département Habitat et société de l'institut Paris Région, 75 à 80 % des familles déménagent à trois communes autour de chez elle. De Paris, les foyers partent ainsi en petite couronne, puis en grande, s'éloignant petit à petit sans bousculer leurs habitudes. Cette migration bien réelle va entraîner des aménagements du territoire en Ile-de-France dans les prochaines années.

7 commentaires

  • 01 février 21:17

    J'en coque, le boulot c'est le bureau de la maison, c'est pas 5 minutes pour moi, c'est 5 secondes.


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