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Emmanuel Macron et le dossier du logement
information fournie par Boursorama avec LabSense 05/03/2022 à 07:30

Le 02 février dernier, la Fondation Abbé Pierre présentait son 27e rapport annuel sur l’état du mal-logement en France. Directement mis en cause pour sa gestion du logement durant le quinquennat qui s’achève, Emmanuel Macron a répondu à Christophe Robert, le délégué général de la Fondation, par vidéo interposée. Il a défendu son bilan et esquissé les contours d’un revenu universel d’activité.

Emmanuel Macron et le dossier du logement / danist-soh-Pp3ZgSWhMAs-unsplash

Emmanuel Macron et le dossier du logement / danist-soh-Pp3ZgSWhMAs-unsplash

Le logement, "parent pauvre du quinquennat”

“De manière générale, il apparaît que le logement n’a jamais été une priorité de l’exécutif au cours de ce mandat, alors qu’il constitue un déterminant majeur de l’équilibre budgétaire des ménages”, mentionne le rapport de la Fondation Abbé Pierre, qui qualifie même le logement de “parent pauvre du quinquennat”. Au registre des reproches adressés au Chef de l’État, les économies réalisées sur les APL (qui ont baissé de 5 € et dont le montant est dorénavant calculé selon les revenus les plus récents et non plus ceux remontant à deux ans auparavant). Est aussi pointé du doigt le manque d’autorisations délivrées pour la construction de logements sociaux (sur un objectif de 120.000 autorisations qu’avait fixé l'État pour 2021, seules 104.800 ont été délivrées). Et si la Fondation admet que des efforts ont été faits pour améliorer la rénovation énergétique des bâtiments et tenter de diminuer le nombre de personnes sans domicile, elle dénonce tout de même « le refus d'une politique fiscale redistributive ».

Emmanuel Macron défend son bilan, et se projette…

Après avoir commencé par admettre qu'il fallait construire davantage de logements sociaux, Emmanuel Macron a souligné que « L’État a tenu 86% de ses objectifs" tandis que "les grandes métropoles délégataires, elles, ont fait 67%". Il a également évoqué l’hébergement d’urgence, qu’il a mis en perspective avec la crise sanitaire et la crise migratoire : "On a investi plus de deux milliards d'euros par an durant cette crise, avec 200.000 places qui ont été fournies. [ ] Mais une part très importante de l'hébergement d'urgence est liée à la situation d'immigration". Et au passage, de rappeler que le gouvernement est favorable à une expulsion plus rapide des migrants qui n'ont pas droit à l'asile, plutôt que des régularisations des sans-papiers. Enfin, le chef de l'État a rappelé son intention de créer un "revenu universel d'activité" qui serait issu de la fusion des APL et des minima sociaux. Cette vaste réforme qu’il souhaitait intégrer à son quinquennat devrait faire partie du programme de la majorité pour le quinquennat à venir… "On a aujourd'hui des prestations qui sont déconnectées des trajectoires, qui parfois ont des effets de composition entre elles qui ne sont plus satisfaisantes. Et donc, on doit, dans le cadre de ce revenu universel d'activité et d'une refonte de toutes nos prestations, beaucoup mieux réintégrer nos APL comme en quelque sorte une offre supplétive au logement", a ainsi expliqué E. Macron. Et de conclure : "C'est une réforme d'ensemble, elle est très importante" et, elle "s'accompagnera, de toute façon, d'un investissement de la Nation parce que tout ça, ça ne se fait pas en baissant les prestations".

7 commentaires

  • 05 mars 14:40

    Les rendements bruts annoncés ne correspondent en rien au rendement réel une fois tous les frais payés et est à peine supérieur à l'inflation avec en prime l'angoisse de l'impayé ou de l'expulsion qui va traîner pour les raisons que tout le monde connait ,juges majoritairement de gauche et préfet qui fait le maximum pour retarder le dossier


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