Crédit immobilier : Les taux poursuivent leur hausse

information fournie par Boursorama avec Newsgene •20/07/2022 à 16:04

Les taux immobiliers poursuivent leur hausse entamée il y a plusieurs mois (illustration). (Pixabay / nattanan23)

Selon l'observatoire Crédit Logement CSA, les taux immobiliers ont continué de remonter au mois de juin pour atteindre une moyenne de 1,52 %, contre 1,39 % au mois de mai. Et cette hausse devrait se poursuivre puisqu'à la mi-juillet, le taux moyen était de 1,64 %, tandis qu'il s'élevait à 1,06 % au mois de décembre 2021.

C'est une mauvaise nouvelle pour les personnes souhaitant investir dans l'immobilier : les taux immobiliers poursuivent leur hausse entamée il y a plusieurs mois. En effet, le taux moyen était de 1,52 % au mois de juin 2022 contre 1,39 % le mois précédent, rapporte BFM TV en citant les informations de l'observatoire Crédit Logement CSA.

Un taux moyen de 1,64% à la mi-juillet 2022

Et cette tendance continue encore car à la mi-juillet, le taux moyen relevé était de 1,64 %, soit une progression de 12 points de base en un mois et de 58 points depuis décembre 2021, date à laquelle le taux moyen s'affichait à 1,06 %.

« Après une hausse de 4 points de base (pdb) durant les deux premiers mois de 2022, la progression est nettement plus rapide depuis : + 42 pdb sur les quatre derniers mois » , a analysé l'observatoire Crédit Logement CSA.

Un allongement de la durée des crédits

Selon la durée du prêt contracté, le taux moyen varie : de 1,36 % pour un taux à 15 ans au mois de juin 2022 à 1,49 % sur 20 et 1,59 % sur 25 ans.

Dans le même temps, l'observatoire a relevé que la durée moyenne des prêts accordés au 2e trimestre 2022 était de 239 mois, soit un peu moins de 20 ans, contre 163 mois en 2001. « De telles durées ont permis de préserver l’accès au crédit pour certains candidats à l’accession à la propriété et investisseurs dans le locatif. Allonger la durée contient le taux d’effort sous le seuil des 35 % imposé par les autorités de contrôle des banques, et atténue les conséquences sur l’accès au crédit, tant de la hausse des prix des logements que des taux d’apport personnel exigés » , a souligné l'organisme.