
Le ralentissement du marché immobilier commence à se faire sentir, même si la hausse des taux de crédit n'est pas encore significative. Ce nouvel environnement crée des opportunités, comme à Marseille. (© Adobestock)
Un relèvement s'amorce sur le coût des prêts en ce début d'année. Certains profils d'emprunteurs sont touchés, dans un marché qui ralentit.
Un léger signal haussier s'amorce sur les taux d'intérêt des prêts immobiliers proposés par les banques, selon les analyses de plusieurs courtiers en crédit. Les taux se négocient en moyenne à 1,05% sur 20 ans hors assurance, d'après Meilleurtaux. Un chiffre assez proche de celui de 1% indiqué par Artémis Courtage.
Les banques auraient ainsi remonté leurs taux de crédit de 0,1 à 0,2 point de pourcentage début février. Emprunter pour acquérir un logement peut donc coûter un peu plus cher si les prix des biens restent stables (lire l'encadré en fin d'article).
Le taux moyen de ces crédits reste tout de même à ses plus bas niveaux historiques, à 1,07% hors assurance fin janvier, toutes durées confondues, selon l’observatoire Crédit Logement / CSA.
Taux d'endettement plafonnéDepuis le 1er janvier, les recommandations du Haut conseil de stabilité financière (HCSF) sont devenues des normes contraignantes pour les banques, pour éviter tout emballement du crédit immobilier. Elles définissent un taux d'endettement maximum de 35% des revenus et une durée d'emprunt maximale de 25 ans dans l'ancien et de 27 ans dans le neuf.
Ces recommandations étaient déjà largement appliquées par les banques. Et certaines exceptions sont encore tolérées. Mais l'accès au crédit se resserre pour les profils les plus jeunes ou les plus modestes, surtout pour les
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