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Cette start-up veut aider les propriétaires à expulser les locataires indélicats

information fournie par Le Figaro 23/09/2020 à 06:00

Officiellement, les expulsions locatives sont interdites actuellement aux États-Unis. Pas de quoi faire reculer une société qui propose une mesure radicale.

Une méthode radicale. Alors qu’en France, les récentes affaires de squat ont suscité l’indignation et poussé le gouvernement à soutenir un amendement qui facilitera la vie des propriétaires spoliés, une société américaine a opté pour une voie plus directe. Et 100% privée. La société Civvl recherche actuellement des travailleurs indépendants pour aider les propriétaires à expulser leurs locataires mauvais payeurs.

Disposant de peu d’aides publiques, les locataires au pays de l’Oncle Sam sont actuellement très nombreux à ne plus pouvoir faire face à leurs échéances. À en croire une enquête de la plateforme de location en ligne Apartment List, relayée par Business Insider, 29% des Américains étaient dans l’incapacité de payer intégralement leur loyer ou leur hypothèque, début septembre. Officiellement, les expulsions locatives sont pourtant interdites en ce moment, l’agence de santé américaine (CDC) ayant ordonné un moratoire sur les expulsions pour cause de pandémie.

Cela ne semble pas être un frein au développement de cette start-up, qui rappelle aux propriétaires que c’est à eux de s’assurer de la légalité de leur expulsion. En attendant, Civvl promet de l’argent facile et rapide à ses futurs «expulseurs», se présentant cyniquement comme « l’activité pour travailleur indépendant qui se développe le plus rapidement pour cause de Covid-19 ». De quoi lui valoir le surnom de «Uber de l’expulsion», appellation que la société réfute. Civvl préfère en effet se décrire comme un simple outil pour des propriétaires ayant besoin d’aide pour vider et nettoyer des propriétés déjà vacantes.

Sentiment d’impunité

Sur son site, la société met notamment en avant ses activités de déménagement et de nettoyage mais ne manque pas de préciser qu’elle intervient pour des expulsions et des procédures de saisie hypothécaire. Une citation (non attribuée) souligne que « trop de gens ont cessé de payer leur loyer ou leur prêt en s’imaginant qu’ils ne risqueraient pas d’être expulsés ». Elle souligne par ailleurs que l’activité est proposée à travers les 50 États américains ainsi qu’au Canada. Quant aux propriétaires qui souhaitent s’offrir ce service, la société leur propose une application pour faciliter l’accès au service.

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