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Censure du gouvernement : faute de budget 2025, le paiement des aides PrimeRenov' est bloqué depuis le 1er janvier
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/01/2025 à 13:21

Dans un communiqué, le président de la Fédération française du Bâtiment se dit surpris d'un "tel amateurisme constitutionnel".

(illustration) ( AFP / DAMIEN MEYER )

(illustration) ( AFP / DAMIEN MEYER )

"Cette annonce illustre les conséquences mortifères du temps perdu depuis des mois et souligne le besoin urgent d’une loi de finances". Les professionnels du secteur du bâtiment ont manifesté leur mécontentement face à un "nouvel accroc" découlant de la censure du gouvernement fin 2024, et de l'échec du projet de loi de finances alors défendu. L'absence de budget pour l'Etat français en 2025 bloque en effet depuis le début de l'année le paiement des aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov', a indiqué la ministre du Logement, vendredi 10 janvier.

Valérie Létard a lancé l'alerte dans une interview au Figaro : "Il est urgent de voter rapidement le budget 2025 car, tant qu’il n’est pas voté, les délais de paiement de MaPrimeRénov’ aux particuliers vont être rallongés pour tous les dossiers qui n’ont pas été instruits avant le 1er janvier 2025."

Un blocage qui n'incite pas aux nouveaux travaux

"Cette situation, nouvel accroc à un dispositif qui n’en avait pas besoin après les errements du début 2024, va clairement provoquer de l’attentisme et conduire des ménages à abandonner les travaux qu’ils envisageaient", estime la FFB.

Pour pallier l'absence de loi de finances de l'Etat pour 2025, conséquence de la censure du gouvernement Barnier, une "loi spéciale" a été adoptée et promulguée en urgence en décembre pour autoriser l'exécutif à prélever l'impôt et à emprunter pour financer l'Etat et la Sécurité sociale. De quoi assurer la continuité de l'Etat, "mais rien de plus", avait souligné le rapporteur général de la commission des Finances au Sénat, Jean-François Husson (Les Républicains).

La FFB demande à la ministre du Logement de confirmer "au plus vite que cette situation ne remet pas en cause la simple possibilité pour l’Anah de valider les nouvelles demandes d’aide". "Il en va de la pérennité de dizaines de milliers d’entreprises, donc de l’emploi de centaines de milliers d’artisans, d’entrepreneurs et de compagnons", s'alarme Olivier Salleron.

9 commentaires

  • 12 janvier 10:20

    Au moins une bonne chose ... les artisans devront bosser pour mériter leur salaire !


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