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2024: l’année de la fin de la hausse des taux?
information fournie par Le Particulier 11/01/2024 à 09:00

En 2024, les taux de crédit immobilier peuvent baisser et donner du souffle aux acquéreurs. ( crédit photo : Shutterstock )

En 2024, les taux de crédit immobilier peuvent baisser et donner du souffle aux acquéreurs. ( crédit photo : Shutterstock )

La Banque Centrale Européenne (BCE) a réhaussé dix fois ses taux depuis juillet 2022. Ils sont désormais inchangés depuis octobre 2023, à la suite d’un constat d’essoufflement de l’inflation. La politique de rigueur budgétaire ayant durci les conditions d’accès au crédit immobilier, la question se pose désormais : 2024 est-t-elle l’année d’une stabilisation sur le front des taux de crédit ?

Sommaire:

  • La banque centrale européenne stabilise ses taux
  • Un retour de conditions de crédit plus favorables
  • Un taux de crédit peut être négocié par les acquéreurs

La banque centrale européenne stabilise ses taux

Pour déterminer le taux qu’une banque peut vous proposer quand vous la sollicitez pour obtenir un crédit immobilier, plusieurs critères sont pris en compte . Le coût de refinancement de la banque en fait partie, or celui-ci est influencé par la politique monétaire de la BCE. Quand l’institution présidée par Christine Lagarde augmente ses taux directeurs, le coût des crédits accordés aux particuliers sont automatiquement plus cher. En effet, votre organisme prêteur emprunte lui aussi son argent à un prix plus élevé. C’est ce qui s’est passé depuis deux ans, à la faveur des hausses successives des taux.

Cependant, la pause marquée depuis octobre 2023, avec un statu quo du principal taux directeur à 4%, peut concrétiser une bouffée d’air frais pour le marché du crédit. Il est trop tôt pour prédire avec certitude une inflexion des taux en 2024, cependant les signes d’un possible changement se dessinent.

Un retour de conditions de crédit plus favorables

Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, en septembre 2023 le taux moyen des crédits immobiliers accordés est monté à 3,98%, toutes durées confondues. Le pic des taux pourrait donc être atteint. Les observateurs s’attendent alors à voir des intérêts d’emprunt autour des 5% sur 20 ans. Le 28 décembre 2023, la BCE a annoncé une révision trimestrielle du taux d’usure. Depuis mars de la même année, sa révision était mensuelle pour protéger les acquéreurs.

Pour ce début 2024, une redescente des taux est évoquée. Celle-ci devrait être douce et progressive, et plus ou moins forte en fonction de la politique de rigueur budgétaire décidée par la BCE. Fin 2024, si l’inflation confirme sa décrue, les taux pourraient alors perdre un ou deux points de base, grâce notamment à un marché redynamisé et une concurrence de plus en plus forte entre les banques.

Un taux de crédit peut être négocié par les acquéreurs

Vous avez un projet immobilier et vous préférez attendre une stabilisation, voire une éventuelle décrue des taux de crédit avant de vous lancer dans votre achat? En effet, chaque baisse peut faire grimper votre capacité d’emprunt.

Cependant, en période de taux élevés, votre capacité de négociation du prix d’un bien immobilier est plus importante. Un crédit immobilier peut se renégocier. Le taux d’usure est le taux le plus important auquel une banque peut vous prêter de l’argent, mais il s’agit d’un plafond. Il est possible de descendre en dessous. Il en va de même quand les conditions d’accès à l’emprunt sont plus favorables: la concurrence entre les banques peut vous permettre d’avoir accès à des renégociations intéressantes.

Les prix de l’immobilier: en recul dans les grandes villes

Parallèlement à la montée des taux de crédit, les grandes villes connaissent un recul significatif des prix de l’immobilier en 2023. Les investisseurs et les acheteurs, confrontés à des taux d’intérêt élevés, ont adopté une attitude attentiste. Cela entraîne une baisse des transactions et, par conséquent, une pression à la baisse sur les prix. Selon la Fnaim en octobre 2023, sur un an, les prix baissent à Paris (-5,2%) et dans 7 des 10 plus grandes villes françaises (Lyon, Bordeaux, Nantes…). Quelques villes du Sud-Est font exception (Nice, Montpellier et Marseille). Après sept années de hausse généralisée des prix de l’immobilier, on constate donc une chute de la valeur des logements. Celle-ci soit amenée à se poursuivre, mais elle est insuffisante pour compenser la perte de pouvoir d’achat des ménages causée par la hausse des taux ces deux dernières années (entre 20% et 30% en fonction des durées de crédit).

1 commentaire

  • 11 janvier 11:24

    Faut arrêter de rêver .... l'inflation est toujours là .... pour rappel l'électricité augmente de 10% le 1er février ..... et l'essence est au plus bas ..... Peut être 2025 et encore ....


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