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Dans les Bouches-du-Rhône, l'IA a permis de récolter 5 millions d'euros en traquant les piscines non déclarées
information fournie par Boursorama avec Newsgene 04/03/2025 à 16:03

Depuis 2021, l'IA est utilisée dans neuf départements pour détecter les piscines non déclarées. (illustration) (Jamicc / Pixabay)

Depuis 2021, l'IA est utilisée dans neuf départements pour détecter les piscines non déclarées. (illustration) (Jamicc / Pixabay)

Depuis 2021, l’administration fiscale des Bouches-du-Rhône se sert de l'IA pour détecter les piscines non déclarées. En 2022, ce dispositif a permis de récolter 5 millions d'euros de recettes fiscales. Mais pour certains agents, l'outil de vérification manque encore d'efficacité.

Mis en place depuis 2021, l’outil basé sur l’intelligence artificielle pour détecter les piscines non déclarées a fait ses preuves dans le département des Bouches-du-Rhône. En 2022, 11 200 piscines sont ainsi apparues dans le viseur du fisc et 7 200 d'entre elles ont donné lieu à une mise à jour fiscale après une vérification humaine. Le dispositif a ainsi permis de collecter 5 millions d’euros, rapporte France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur .

« L’IA nous permet d’avoir une base de données améliorée, elle nous fait gagner du temps et de la précision, sans pour autant écarter l’humain de cette activité. […] C’est l’humain qui valide ou pas ce que l’IA lui a dit » , rappelle Catherine Brigant, directrice régionale des finances publiques PACA, à la chaîne régionale.

Un outil encore imparfait

En 2021, l’outil faisait 30 % d’erreurs. Ce taux a été fortement réduit en appliquant des correctifs, indique l’administration fiscale. Mais pour la géomètre Claire Sarrail, également responsable nationale CGT Finances publiques, l’outil est loin d'être parfait. Il ne peut notamment pas déterminer le type de la piscine détectée (enterrées, montées dans le dur, démontables etc.). « l’IA ne sert qu’à repérer ce qui est en bleu sur les plans, le reste demande une analyse humaine » , résume celle qui explique avoir mis deux jours à différencier une piscine d’une bâche de travaux après une recommandation de l'outil.

La technologie pourrait être employée pour détecter d’autres éléments non déclarés par les contribuables, précise France 3 . L’administration fiscale souhaiterait par exemple voir apparaître les extensions de maison soumises à l’impôt ou les bâtis isolés.

3 commentaires

  • 04 mars 19:47

    L'administration de sert de Google Map et c'est tout . Des petits joueurs les contrôleurs pour gratter un peu plus d'impôts et faire les gond de tiroirs.


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