L'immobilier locatif continue à subir les conséquences de la crise sanitaire et du changement de mode de vie. (© Fotolia).
Les loyers des logements baissent à Paris et dans plusieurs communes d’Ile-de-France, alors qu’ils augmentent dans certaines régions, signe d’une attractivité confirmée à l’occasion de la crise sanitaire, comme dans les grandes villes de l’Ouest de la France.
Le marché global de la location de logements vides reste plutôt stable depuis un an, à fin juin. Selon les données de l'Insee et du groupe SeLoger, le loyer moyen au mètre carré serait quasiment inchangé ou en légère hausse, autour de +1%, en moyenne nationale, alors que l'inflation courante s'établit à 1,5% en rythme annuel.
Mais l'offre de logements disponibles à la location a augmenté ces derniers mois dans les centres des très grandes villes, ce qui peut, selon les quartiers, alimenter les tensions baissières sur le montant des loyers, alors que la chute de la fréquentation touristique a par ailleurs libéré des logements qui étaient dédiés à l'occupation saisonnière, souvent remis sur le marché de la location classique.
Diversité des territoiresCette relative stabilité globale cache une grande diversité selon les territoires. Les loyers moyens hors charges baissent à Paris et dans plusieurs communes de la première couronne, alors qu’ils progressent dans certaines villes du Grand Ouest.
La crise sanitaire et la généralisation du télétravail continuent à favoriser l’éloignement des grands centres urbains vers les périphéries ou les villes moyennes de province.
Les candidats à la location semblent davantage attirés par des profils de villes différents qu’avant la crise du Covid-19. L’expérience des confinements et la prolongation des restrictions sanitaires ont
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