(Pixabay / neshom)
Un habitant de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) s'est aperçu cet été qu'il pouvait ouvrir les portes de ses voisins avec sa clé. Si dans un premier temps la société Vachette a affirmé que le problème était isolé, elle s'est résignée à changer 150 serrures et clés de cette résidence. Le syndic a réclamé 30 000 euros de dommages et intérêts.
Toutes les serrures et les clés d'une résidence de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) vont devoir être changées. Un habitant, prénommé Arthur, s'est en effet aperçu par hasard cet été que sa clé ouvrait plusieurs appartements de l'immeuble, rapporte 20 Minutes . « Ma voisine m'avait prêté ses clés pour arroser ses plantes. Un jour, sans faire exprès, j'ai utilisé ma clé pour refermer son appartement, et ça a marché » , explique-t-il au quotidien.
« Un bug informatique »
Il décide alors de tenter l'expérience sur d'autres portes et parvient à entrer chez une autre voisine sans forcer. Il décide alors d'alerter la société Vachette de sa mésaventure. Fin juillet, un prestataire se charge de changer deux serrures. Vachette ne se manifeste qu'au mois de septembre, en envoyant une lettre au Syndic de la résidence dans laquelle l'entreprise explique que le problème est lié « un bug informatique » .
Mais les copropriétaires décident fin octobre de faire d'autres tests avec le même trousseau. Résultat ? Au total, cinq appartements sur douze ont pu être ouverts par la clé d'Arthur. « Ma clé n'est peut-être pas la seule à ouvrir plusieurs serrures, mais on a eu peur d'en tester d'autres. On n'a pas voulu déclencher de panique dans la résidence » , confie Arthur.
150 serrures à changer
Début novembre, le syndic a demandé à Vachette de changer toutes les serrures et toutes les clés des 150 appartements de la résidence. Il réclame aussi 30 000 euros de dommages et intérêts. Le directeur de Vachette a confirmé que sa société prendrait en charge l'ensemble de l'opération.
L'entreprise doit livrer les nouvelles serrures d'ici une dizaine de jours. Vachette, qui équipe notamment plusieurs prisons françaises, affirme que les faits rencontrés dans cette résidence sont « isolés » .
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