Aller au contenu principal
Fermer

Une plateforme téléphonique pour dénoncer les marchands de sommeil
information fournie par Le Figaro 16/09/2019 à 10:14

Le ministre du Logement «a déclaré la guerre aux marchands de sommeil» qui sont sanctionnés par la loi comme des trafiquants de drogue. Un nouveau dispositif pour les dénoncer est mis en place par le gouvernement.

«J’ai déclaré la guerre aux marchands de sommeil: ils sont désormais considérés comme des trafiquants de drogue». Le ministre chargé du logement Julien Denormandie veut lutter contre l’habitat indigne qui concernerait 450.000 logements en France selon le ministère et environ 600.000 selon la Fondation Abbé-Pierre. Dans ce but, le ministre a annoncé ce lundi le lancement d’une plateforme téléphonique. «C’est une plateforme d’accompagnement. Dès que vous vous sentez sous l’emprise de ces malfrats, de ces escrocs, de ces marchands de sommeil, vous appelez le 0 806 706 806. Au bout du fil, des professionnels vous expliquent quels sont vos droits et notamment celui de dénoncer ces marchands de sommeil, explique Julien Denormandie sur RMC. Le professionnel pourra envoyer les services de la mairie et la police du logement».

Cette mesure vient s’ajouter aux sanctions contre les marchands de sommeil prévues par la loi logement promulguée en novembre dernier. Ainsi, louer un habitat indigne est désormais considéré comme un délit, à l’instar du trafic de drogue ou d’alcool (article 1649 quater-0 B bis du Code général des impôts). Par ailleurs, les marchands de sommeil risquent cinq ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende pour «hébergement incompatible avec la dignité humaine» ou encore trois ans de prison et 100.000 euros d’amende pour «perception indue de loyers», selon le Code pénal.

Les propriétaires indélicats se verront également confisquer leurs biens et ne pourront plus acquérir de nouveaux biens pendant dix ans (au lieu de 5 ans auparavant), notamment lors de ventes aux enchères. Ainsi, en Ile-de-France, l’établissement public foncier mobilise 80 millions d’euros cette année pour acquérir des pavillons que pouvaient convoiter les marchands de sommeil. Des sanctions fortes certes mais les locataires et les associations pointent du doigt la lourdeur des procédures. «Ces dispositifs d’accompagnement doivent permettre d’accélérer les procédures», assure Julien Denormandie.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

  • Jean-Marie Tritant, actuel président d'Unibail-Rodamco-Westfield ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )
    information fournie par Boursorama avec AFP 23.10.2025 19:46 

    Le géant français des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé jeudi la nomination d'un nouveau président, son actuel directeur général des opérations en Europe Vincent Rouget, qui prendra les rênes de l'entreprise à partir du 1er janvier 2026. ... Lire la suite

  • ( AFP / LUDOVIC MARIN )
    information fournie par Boursorama avec AFP 23.10.2025 19:42 

    Le promoteur immobilier Nexity a publié jeudi une baisse de 12% des réservations de logements enregistrées au cours des neuf premiers mois de l'année, souffrant pour le troisième trimestre consécutif de la disparition de la niche fiscale Pinel dédiée aux investisseurs ... Lire la suite

  • ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / ANDREW WEVERS )
    information fournie par Boursorama avec AFP 23.10.2025 17:45 

    Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis sont restées orientées à la hausse en septembre, parfaitement en ligne avec les attentes, malgré des prix et des taux d'intérêts toujours élevés, selon les données publiées jeudi par la Fédération nationale des agents ... Lire la suite

  • SWISS LIFE
    information fournie par Swiss Life AM FR 23.10.2025 14:50 

    Faut-il attendre le moment parfait… ou simplement être prêt ? On entend souvent qu'il faut attendre le bon alignement des planètes pour investir : des taux bas, un marché en reprise, une inflation maîtrisée. Ces idées reçues poussent de nombreux épargnants à rester ... Lire la suite

Pages les plus populaires