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Près de Paris, une famille désemparée face au squat de son pavillon depuis cinq mois

information fournie par Boursorama avec Newsgene 04/12/2025 à 16:43

Une famille francilienne est confrontée au squat de son bien depuis cinq mois. (illustration) (Sephelonor / Pixabay)

Une famille francilienne est confrontée au squat de son bien depuis cinq mois. (illustration) (Sephelonor / Pixabay)

Une famille de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) est victime d’un squat depuis juin 2025. Elle peine à récupérer son bien car les squatteurs sont rentrés en forçant la fenêtre et non la porte. Un détail qui a son importance pour le préfet.

Le studio d’une famille de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) est squatté depuis juin 2025, rapporte Le Parisien . Il serait occupé par une femme d’une trentaine d’années et son bébé.

La famille a constaté ce squat en venant préparer le studio en vue de louer sur Airbnb pour l’été. Les occupants illégaux ont forcé le portail puis cassé le volet et ouvert la fenêtre au pied-de-biche, avant de s’y installer en changeant la serrure de la porte. Pour les déloger, la famille a appelé la police. Face aux agents, un homme a indiqué avoir payé 500 euros de loyer à un individu et a présenté une facture EDF à son nom. Mais il a malgré tout été interpellé, les policiers s'étant aperçus qu'il était recherché.

Un détail important

L'occupante restante avait 24 heures pour partir avec son enfant. Un délai qui a été augmenté de 48 heures par la famille. Mais, cinq mois plus tard, la femme occupe toujours le studio. Une situation qui met les propriétaires en difficulté, privés de revenus locatifs et toujours contraints de payer les charges.

Ils n’ont pas pu obtenir une expulsion. Le préfet a estimé qu’il n’y avait pas la preuve d’une entrée par voie de fait, manœuvre ou contrainte, puisque les enquêteurs n’ont relevé aucune trace d’effraction sur la porte. « Au regard des éléments produits, je ne peux exclure la bonne foi de l’occupante » , indique le représentant de l'Etat dans un courrier envoyé aux propriétaires. Or, d’après la famille, c’est le portail, puis la fenêtre, qui ont permis aux squatteurs d’entrer. Elle conteste ainsi cette décision.

12 commentaires

  • 17:35

    Une honte ..le préfet a la ramasse ..l


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