Six actions en justice ont déjà donné raison au propriétaire de la villa et un septième litige est en cours. (illustration de Nice) (Pixabay / Prosag-Media)
À Nice, une farouche guerre des voisins oppose le propriétaire d'une villa en cours de construction et ses voisins, copropriétaires de l'immeuble attenant. Le différend porte notamment sur des garages dont le permis de construire de la villa a autorisé la destruction et dont les habitants de la résidence revendiquaient la propriété. Des plaintes ont été déposées.
Les autorités des Alpes-Maritimes ont reçu plusieurs plaintes relatives à la construction d'une villa à Nice. Elle est à l'origine d'un conflit entre le futur propriétaire de la maison et ses voisins, copropriétaires de l'immeuble « Les Rives d’or ». Ces derniers reprochent notamment au bâtisseur de ne pas avoir respecté les limites cadastrales entre les deux terrains, explique Nice-Matin .
Des griefs de part et d'autre
Les copropriétaires affirment que des garages leur appartenant ont été détruits par le propriétaire de la parcelle adjacente. Ils disent par ailleurs subir « les insultes, les menaces de mort, un harcèlement constant » de la part de leur voisin. Ce dernier accuse quant à lui une des copropriétaires de « nombreux actes de vandalisme et de provocation » . La discorde a déjà donné lieu à sept actions en justice.
L'une est encore en cours. Les six premières ont donné raison au propriétaire de la future villa. La mairie de Nice a confirmé que le permis de construire était réglementaire. Le terrain sur lequel la villa est bâtie et « Les Rives d’or » faisaient initialement partie d'une même parcelle cadastrale. Son propriétaire avait cependant décidé de la diviser afin d'ériger une maison séparée.
Les garages de la discorde
D'une surface de 73 m², la villa a été construite sur une partie du jardin dépendant auparavant de la copropriété. Cette zone est située au-dessus de quatre garages eux aussi rattachés à la résidence. Les deux parcelles ont été revendues séparément et celle de la maison a changé de mains plusieurs fois. Elle a été achetée en 2015 par son actuel propriétaire, qui s'est basé pour ses travaux sur un acte officiel stipulant l'existence de deux parcelles dans le lot.
Les habitants des « Rives d’or » assurent qu'il s'agit là d'une erreur cadastrale jamais corrigée et se disent propriétaires des garages. Un acte de propriété leur donne raison. Le permis de construire délivré pour la villa a cependant autorisé la destruction des parkings, qui a été effectuée. Le document contesté par les copropriétaires a été jugé légal et définitif par le Conseil d'État.
5 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer