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Location à Paris : la nouvelle réglementation « Airbnb » influe sur les loyers
information fournie par Boursorama avec Newsgene 17/10/2018 à 16:57

(Pixabay)

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Le projet de loi Elan prévoit de durcir la législation concernant les plateformes de type Airbnb. Certains propriétaires se tournent donc à nouveau vers le marché de la location meublée « classique ». Un comportement qui expliquerait en partie la stagnation des prix constatée depuis un an à Paris.

Les prix des logements loués en meublé stagnent à Paris depuis un an. En ce mois de septembre, ils s'établissent à 36,95 euros au mètre carré contre 36,71 euros au 3e trimestre 2017. Une différence minime de 0,7% largement inférieure à l’inflation, de l'ordre de 2,2% entre septembre 2017 et septembre 2018, rapporte Les Echos .

Dans le détail, les prix dans Paris centre (1er au 8e arrondissement) augmentent au 3e trimestre 2018 de 1,6 % en un an (40,77 euros le m²). Ailleurs, du 9e au 20e arrondissement, les prix chutent de 0,2 % en un an (34,50 euros le m²), d'après les conclusions du dernier bulletin trimestriel sur la location meublée à Paris distribué par Lodgis.

Plus de biens sur le marché de la location

Cette stabilité des prix pourrait s'expliquer par un changement de comportement des propriétaires. Pénalisés par la nouvelle réglementation en matière de location courte durée, certains d'entre eux déserteraient les plateformes type Airbnb au profit du marché de la location classique.

« On est de plus en plus sollicités par des propriétaires qui louaient sur Airbnb et réfléchissent à s'orienter vers la location meublée à titre de résidence principale du locataire ou dans le cadre du futur bail mobilité, explique aux Echos Maud Velter, directrice juridique de Lodgis. Ce qui procure davantage de biens sur le marché de la location meublée et donc une stabilité des prix ».

Des sanctions plus lourdes

Paris reste le plus gros marché mondial des appartements en location de courte durée, rappelle Les Echos . Une fois promulguée, la loi Elan va durcir les règles avec des sanctions plus lourdes. Depuis décembre 2017, les bailleurs ont déjà l'obligation de s'enregistrer et leur numéro doit figurer sur l'annonce en ligne. Une solution pour débusquer ceux qui dépassent la durée limite légale de location de 120 jours par an.

Actuellement, à Paris, un quart des locataires de meublés sont des Français (en hausse de 1,5 % sur un an) et 35% sont européens (+2%). Pour la première fois, ce sont en majorité des étudiants  (52%).

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