Les bureaux ne restent pas vides très longtemps dans le quartier de l’Opéra à Paris car il y a souvent de nombreux candidats à la location en compétition pour les actifs bien placés dans le quartier central des affaires, et le quartier de l’Opéra est tout particulièrement à la mode depuis quelques années.
Le co-working se développe très vite dans la capitale, et commence à devenir un modèle pérenne pour les investisseurs. Loin de menacer le business model de l’immobilier de bureau, l’arrivée de ces nouveaux acteurs renforce la concurrence sur le marché locatif et contribue à la hausse des loyers dans les quartiers centraux des grandes métropoles internationales comme Paris ou New-York.
Les plus gros players du co-working ont aujourd’hui la surface financière pour signer des baux fermes de longue durée sur les emplacements les plus demandés, typiquement ce que recherchent les investisseurs immobiliers sur les actifs core. La signature d’un bail ferme de 12 ans par WeWork France sur l’intégralité de l’immeuble Opéra Italiens, qui développe plus de 7500 m2 sur 7 étages au 5-7 rue des Italiens dans le 9ème arrondissement, est un exemple emblématique de cette évolution de la demande locative : le risque locatif n’est en réalité plus pris par le propriétaire de l’immeuble, mais par la société de co-working qui se charge de sous-louer les espaces de travail aux start-ups ou aux indépendants qui ne pourraient prétendre à ce type d’hébergement s’ils s’adressaient directement au propriétaire.
Pour l’investisseur Générale Continentale Investissements (GCI) qui a acheté cet actif de bureaux « prime » en octobre 2018 en partenariat avec un family office pour le restructurer entièrement, c’est le scénario idéal : signer un bail ferme de 12 ans avec une belle signature deux ans avant la livraison de l’immeuble prévue au 1er trimestre 2021…
« Nous sommes ravis d'accueillir WeWork sur cet actif emblématique, qui sera repensé tant pour répondre aux attentes de WeWork qu'à celles de ses futurs clients. Les spécificités d'Opéra Italiens nous ont valu d'être très sollicités par différents candidats mais nous avons décidé que WeWork affichait le profil idéal pour s'implanter, à l'issue de sa complète restructuration, dans cet ensemble rare et doté d'une forte histoire », résume Raphael Raingold, directeur des investissements de GCI.
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