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Immobilier : ces villes où les prix des biens devraient baisser en 2023
information fournie par Boursorama avec Newsgene 08/09/2022 à 17:03

Les spécialistes ont analysé différentes données telles que l'évolution des prix par le passé, les délais moyens de vente, l'évolution des capacités d'emprunts des habitants ou encore le stock de logements à vendre. (Pixabay / Free-Photos)

Les spécialistes ont analysé différentes données telles que l'évolution des prix par le passé, les délais moyens de vente, l'évolution des capacités d'emprunts des habitants ou encore le stock de logements à vendre. (Pixabay / Free-Photos)

Selon des estimations réalisées par le groupe MeilleursAgents, certaines grandes villes françaises pourraient voir les prix de l'immobilier diminuer au cours de l'année prochaine. En effet, Paris, Lyon, Toulouse Bordeaux ou encore Nantes connaîtraient des baisses de prix de 1 à 3%.

A l'heure où les taux de crédit immobilier ne cessent de poursuivre leur progression, MeilleursAgents a réalisé des estimations sur l'évolution des prix de l'immobilier dans les 50 plus grandes villes de l'Hexagone d'ici septembre 2023. Et certaines d'entre elles pourraient bien connaître une baisse des prix des biens, rapporte Capital .

Ainsi, selon les estimations de MeilleursAgents, les prix de l'immobilier pourraient baisser de 3% en moyenne à Paris, de 2% à Lyon ainsi qu'à Villeurbanne ou encore de 1% à Bordeaux, Toulouse et Nantes. A l'inverse, certaines villes devraient connaître des hausses significatives aux alentours de 5% à l'instar de Limoges, Poitiers, Le Mans, Mulhouse, Colmar, Pau, Saint-Etienne, Béziers, Brest, Quimper et Besançon.

Des estimations basées sur des hypothèses

Afin de mener à bien ces estimations, MeilleursAgents a émis plusieurs hypothèses : la première selon laquelle l'inflation se situera toujours au-delà de 4% au cours de l'année à venir comme l'a prévu la Banque de France, et une autre qui suppose que le taux de chômage restera en dessous de 8%. Une dernière hypothèse considère que le nombre de crédits immobiliers accordés par les banques baissera d'environ 20% sur cette période.

Ensuite, les spécialistes ont analysé différentes données telles que l'évolution des prix par le passé, les délais moyens de vente, l'évolution des capacités d'emprunts des habitants ou encore le stock de logements à vendre. Malgré cette méthodologie, rien n'indique que ces estimations seront exactes.

6 commentaires

  • 09 septembre 04:27

    Inflation, hausse des taux, flambée du coût de l'énergie, le marché immobilier risque de prendre un gros de froid.


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