Le promoteur new-yorkais Harry Macklowe, qui a fait construire l’immeuble du 432 Park Avenue, plus haute tour résidentielle de la ville, a fait placarder au bas de l’édifice un portrait de 13 mètres de haut de sa nouvelle épouse. Une drôle de façon de célébrer son divorce.
Quand on est un promoteur à succès ayant construit la plus haute et l’une des plus luxueuses tours de Manhattan, avec une fortune évaluée à 2 milliards de dollars, on ne peut pas faire comme tout le monde. À la sortie d’un coûteux divorce qui a mis fin à 58 ans d’union avec Linda Mack, Harry Macklowe a donc voulu célébrer de façon toute personnelle sa nouvelle union avec Patricia Landeau. Cette femme d’affaires française, de 18 ans sa cadette, est notamment présidente de l’association des Amis français du musée d’Israël.
Peu connu du grand public, le visage de Patricia Landeau pourrait devenir plus familier pour les New-Yorkais dans les jours qui viennent. Et pour cause, son fringant mari de 82 ans a choisi de placarder un immense portrait de sa belle sur l’un de ses immeubles. Comme le rapporte le New York Times, le Park Avenue Cube, un bâtiment commercial cubique situé au pied de la tour 432 Park Avenue a été recouvert récemment de deux immenses portraits en noir et blanc de Harry Macklowe et de sa dulcinée. Des photos mesurant 13 mètres sur 7, à peine 1 mètre de moins que les lettres du célèbre panneau «HOLLYWOOD», précise le quotidien.
Une «déclaration d’amour»
Officiellement, ces deux posters ne sont qu’une «déclaration d’amour» d’un grand romantique. Le promoteur avait expliqué avoir payé 2000 $ lors d’une vente de charité pour s’offrir ces deux portraits réalisés par le célèbre studio Harcourt. Et comme il trouve que son épouse est «magnifique» sur cette photo et qu’il apprécie également le rendu de son propre portrait, il a tout simplement souhaité les afficher. Les mauvais esprits y ont aussi vu une occasion de narguer son ex-femme, au terme d’un divorce houleux. Elle avait en effet prévu d’acheter un appartement au 78e étage de la fameuse tour du 432 Park Avenue et se serait donc retrouvée en face du portrait de sa rivale. Mais la justice l’a autorisée entre-temps à se dégager de cette transaction au terme du divorce.
Qu’on se rassure, l’ex-épouse conservera bien un toit: la justice lui a accordé la propriété de leur résidence du Plaza Hotel, créée en rassemblant 7 appartements achetés en 2007 et qui vaudrait aujourd’hui 72 millions de dollars (64 millions d’euros). «Madame» devra en verser la moitié à «monsieur», mais la vente de la collection d’art amassée par le couple (comptant des œuvres de Jean-Michel Basquiat, Alberto Giacometti, Pablo Picasso ou encore Andy Warhol) devrait couvrir ce genre de menues dépenses.
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