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Ces nouvelles maisons en bois font partie d’une surprenante copropriété
information fournie par Le Figaro 13/10/2025 à 06:30

(Crédits: Unsplash - Mathias P.R. Reding)

(Crédits: Unsplash - Mathias P.R. Reding)

Les chênes centenaires, les hêtres et les allées de platanes composent les parties communes de cette nouvelle copropriété originale à Barbizon.

Lorsqu'on arrive en lisière de la forêt de Fontainebleau, aux abords du village de Barbizon, en Seine-et-Marne (77), on voit se dessiner la silhouette de 6 maisons en bois, qui ne sont étonnamment pas séparées par des clôtures. Ici, aucune délimitation entre les bâtisses. Seuls les massifs de genêts replantés peuvent créer une frontière naturelle entre les maisons. La notion de jardin privatif s'efface. « Pour éviter les vis-à-vis, une certaine distance a été respectée entre les maisons », tente de rassurer Alphonse Sarthout, architecte associé de Ciguë.

Les parties communes ? Pas des halls abrités mais les espaces extérieurs, des chênes centenaires, des hêtres et des allées de platanes. Un bassin de nage naturel aussi et un potager partagé. Une manière d'habiter ensemble tout en étant chacun chez soi. Le syndic s'occupe de l'entretien des espaces verts : « C'est plus simple que la gestion d'une maison de campagne habituelle », souligne Justine Culioli, fondatrice de Ma, opérateur immobilier, qui a conçu le projet avec le studio d'architecture Ciguë. Il faudra compter 200 euros par mois pour les charges prévisionnelles dont l'entretien du jardin paysager. Et pour financer l'acquisition d'une maison de 140 à 210 m², il faudra verser 7500 euros par mètre carré.

Un projet pensé avec les habitants

Le projet incarne une vision du vivre-ensemble dans un domaine forestier de 2,5 hectares. « La Lisière incarne notre volonté de redéfinir la limite entre privé et commun, urbain et rural. Ici, chaque maison dialogue avec la forêt environnante, dans une architecture de bois flexible et durable, conçue avec ses habitants », complète Alphonse Sarthout. Cette copropriété livrée à l'automne 2025, sort du lot : elle prône un habitat durable. Ici, le bois est massif, les concepteurs du projet n'ont pas eu recours à du lamellé-collé. Les cadres de menuiserie sont en mélèze. Les habitants ont co-conçu les maisons.

Ils ont pu acheter la maison qui correspond à la manière dont ils veulent vivre. « On a proposé un large choix de prestations. Ils pouvaient opter pour une cuisine ouverte ou fermée, pour le même prix. Ils pouvaient choisir entre du noyer, du marbre, de l'inox, du chêne et de la pierre comme matériau pour leur cuisine. C'est assez rare d'avoir autant de choix en Vefa (NDLR vente en l'état futur d'achèvement). Normalement, les choix sont plus basiques, sans toutes ces options », affirme Justine Culioli.

Toutes les maisons en bois ont été vendues sauf une, pas encore sortie de terre. « C'est en cours de signature. Les acquéreurs hésitent entre cette maison et deux appartements dans une grande villa de 180 m² située sur le même terrain », explique Justine Culioli.

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