Début novembre 2023, elle n'a pas perçu les 49 euros de retraite complémentaire que devait lui verser l’Agirc-Arrco (sabinevanerp / Pixabay )
Pourtant bien vivante, une habitante de Montpellier (Hérault) a été déclarée morte par erreur par l'Ircem, la caisse de retraite des salariés employés au service des particuliers. Conséquence : début novembre 2023, elle n'a pas perçu les 49 euros de retraite complémentaire que devait lui verser l’Agirc-Arrco, raconte Midi Libre .
Certificat de vie
Après avoir attendu quelques jours, l'Héraultaise, âgée de 76 ans, a donc contacté sa caisse de retraite complémentaire. Au téléphone, une personne lui annonce que le versement a été gelé à cause d'une « suspicion de décès » . Ne pouvant pas prouver lors de cet appel qu'elle était bien en vie, elle a dû envoyer un certificat de vie.
De son côté, l'Agirc-Arrco, en étant alerté de cette « suspicion de décès » , avait contacté la mairie de Montpellier. Cette dernière avait alors assuré qu'aucun acte de décès concernant la septuagénaire n'avait été émis. C'était mi-octobre, avant que l'intéressée ne lance ses propres démarches pour contester ce décès.
Problème réglé
« Nous clôturons le versement d’une pension, lorsque c’est l'Insee qui nous communique un décès, information réputée fiable. Dans de rares cas, cette annonce peut émaner d’un organisme tiers et dans ce cas, nous gelons les versements, le temps de mener une enquête pour confirmation » , a expliqué l'Agirc-Arrco à nos confrères.
Cette enquête a permis de dénouer la situation puisque, mardi 21 novembre, la septuagénaire a reçu un virement de l'Agirc-Arrco sur son compte, indique Midi Libre dans un nouvel article . « Mais je n'ai pas reçu un mail ou un appel pour me dire que je suis à nouveau vivante » , a déploré à nos confrères la retraitée chez qui « la colère n'est pas retombée » .
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