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Une majorité de Français prête à boycotter les produits américains, un quart a déjà commencé à le faire
information fournie par Boursorama avec Newsgene 20/03/2025 à 10:58
Temps de lecture: 1 min

39 % des consommateurs suivront la tendance en cas de mouvement collectif. (Illustration) (Tumisu / Pixabay)

39 % des consommateurs suivront la tendance en cas de mouvement collectif. (Illustration) (Tumisu / Pixabay)

D’après une récente étude, 64 % Français se disent prêts à boycotter les produits américains pour faire face aux droits de douane et menaces tarifaires mises en place par Donald Trump. Les sondés estiment cependant qu’il sera plus facile de le faire dans certains secteurs, comme l’automobile, contrairement à celui du numérique.

Face aux droits de douane et autres taxes que Donald Trump menace d’imposer à l’Union Européenne, une majorité de Français se tient prête à répondre. Ils comptent notamment le faire sur le terrain de la consommation, puisqu’ils sont 64 % à se déclarer prêts à boycotter les produits américains, d’après une étude de l’institut Discurv, réalisée entre le 13 et le 16 mars 2025 et relayée par Capital .

Grande consommation et automobile en ligne de mire

Un quart des sondés explique même avoir déjà commencé à le faire et 39 % des consommateurs suivront cette tendance en cas de mouvement collectif. « Ces résultats montrent à quel point les tensions internationales peuvent impacter directement les comportements de consommation » , constate le directeur général de Discurv, Jérôme Labbé.

Les Français sont toutefois conscients qu’éviter d’acheter américains sera plus facile dans certains secteurs que dans d’autres. Ainsi, les produits de grande consommation peuvent aisément être remplacés par ceux provenant de France ou de l’UE pour 70 % d’entre eux. 65 % font le même constat pour le secteur automobile et 64 % pour la restauration rapide.

Le numérique, plus difficile à boycotter

Cependant, ils estiment que la tâche sera plus ardue concernant le commerce en ligne, les plateformes de streaming ainsi que les réseaux sociaux. En effet, il existe encore une forte dépendance des consommateurs européens envers certains services américains, notamment ceux des géants de la tech comme Amazon ou encore Apple, ce qui risque fort d’empêcher un boycott total et durable.

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