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Titres-restaurant 2025 : la mauvaise nouvelle qui change tout
information fournie par Boursorama 12/12/2024 à 16:45
Temps de lecture: 2 min

Les titres-restaurant en 2025 : Découvrez les nouvelles règles et leur impact sur votre quotidien. (Crédit photo: Adobe)

Les titres-restaurant en 2025 : Découvrez les nouvelles règles et leur impact sur votre quotidien. (Crédit photo: Adobe)

Les titres-restaurant, ces précieux sésames pour de nombreux salariés français, devraient connaître des changements significatifs en 2025. Voici un tour d'horizon des nouvelles règles et de leurs implications.

Contexte historique

Depuis leur création, les titres-restaurant ont évolué pour s'adapter aux besoins des salariés et des entreprises. Pendant la pandémie, des mesures temporaires ont été mises en place, comme l'augmentation du plafond journalier d'utilisation. Ces ajustements ont permis de soutenir le pouvoir d'achat des salariés et de stimuler l'activité des restaurateurs.

Les changements prévus en 2025

À partir de 2025, plusieurs modifications importantes devraient entrer en vigueur :

Fin de l'utilisation en supermarché: À partir de janvier 2025, les titres-restaurant ne seront plus acceptés pour les courses alimentaires dans les supermarchés. Cette mesure, initialement prolongée jusqu'en 2026, a été bloquée par une censure gouvernementale récente.

Nouveaux plafonds d'utilisation : le plafond journalier d'utilisation des titres-restaurant sera ajusté. Les montants exacts ne sont pas encore confirmés, mais l'objectif est de mieux refléter les coûts actuels de la vie.

Produits éligibles : la liste des produits éligibles à l'achat avec des titres-restaurant sera revue. Les produits non directement consommables, comme l'huile, les pâtes et le beurre, ne seront plus éligibles.

Transition vers le numérique : une transition vers des titres-restaurant entièrement numériques sera encouragée. Cela vise à faciliter la gestion et l'utilisation des titres-restaurant pour les salariés et les entreprises.

Contribution des entreprises: il est proposé d'augmenter la contribution des entreprises à la valeur des titres-restaurant. Actuellement, les employeurs prennent en charge entre 50 % et 60 % de la valeur du ticket.

Produits inéligibles en 2025

Voici la liste des produits qui ne seront plus éligibles à l'achat avec des titres-restaurant en 2025

(Crédits: Unsplash - Annie Spratt)

(Crédits: Unsplash - Annie Spratt)

Produits alimentaires bruts :

  • Fruits et légumes (frais, surgelés et en conserve)
  • Féculents (frais, surgelés et en conserve)
  • Viandes, poissons et fruits de mer (frais, surgelés et en conserve)
  • Œufs
  • Lait et produits laitiers (fromages, yaourts, fromage blanc, crèmes et sauces)
  • Produits sucrés (desserts, pâtisseries, sucre, chocolat)
  • Matières grasses (huile, margarine, beurre, préparations frites et panées)
  • Thé et café
  • Jus de fruits et boissons non alcoolisées.

(Crédits: Unsplash - Bill Craighead)

(Crédits: Unsplash - Bill Craighead)

Produits déjà exclus et qui le resteront :

  • Boissons alcoolisées
  • Bonbons et confiseries
  • Produits infantiles
  • Produits pour animaux.

Ces restrictions marquent un retour à la réglementation pré-2022, où seuls les aliments prêts à consommer, comme les sandwichs, salades préparées, tartes et plats cuisinés, seront autorisés.

Implications pour les salariés et les entreprises

Pour les salariés, ces nouvelles règles auront plusieurs impacts. Les ajustements des plafonds devraient permettre de mieux couvrir les dépenses alimentaires quotidiennes mais la restriction sur certains produits pourrait nécessiter une adaptation des habitudes d'achat.

Les employeurs devront également s'adapter alors que la transition vers des titres-restaurant numériques nécessitera des mises à jour des systèmes de gestion. De plus, certaines entreprises pourraient faire face à des coûts additionnels liés à ces changements.

Quoiqu'il en soit, les réactions à ces nouvelles mesures sont variées. Les syndicats et les associations de consommateurs expriment des préoccupations quant à l'impact sur le pouvoir d'achat des salariés. De leur côté, les restaurateurs espèrent que ces ajustements stimuleront la fréquentation de leurs établissements.

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