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Surconsommation : pour réprimer vos achats compulsifs, optez pour la méthode « BISOU »
information fournie par Boursorama avec Newsgene 10/03/2025 à 16:41
Temps de lecture: 2 min

« BISOU » est un acronyme constitué des cinq points clés à prendre en compte avant un achat : besoin, immédiateté, semblable, origine et utilité. Illustration. (Gonghuimin468 / Pixabay)

« BISOU » est un acronyme constitué des cinq points clés à prendre en compte avant un achat : besoin, immédiateté, semblable, origine et utilité. Illustration. (Gonghuimin468 / Pixabay)

La méthode « BISOU », imaginée pour limiter la surconsommation, invite à repenser chaque achat à travers cinq questions essentielles : Besoin, Immédiateté, Semblable, Origine et Utilité. Une réflexion simple mais percutante pour préserver à la fois son porte-monnaie et la planète.

Éviter la surconsommation, pour préserver à la fois votre porte-monnaie et la planète, c’est l’objectif de la méthode dite « BISOU » . Apparue en 2017 dans le livre de Marie Duboin et Herveline Giraudeau, J’arrête de surconsommer ! – 21 jours pour sauver la planète (et mon compte en banque !) (Ed. Eyrolles), cette méthode encourage à réfléchir avant chaque achat, rapporte 20 Minutes .

Des fragilités personnelles

Le principe est simple : selon les autrices, il s’agit de s’interroger sur cinq points clés avant de procéder à un achat : besoin, immédiateté, semblable, origine et utilité. Le but est de redonner du sens au processus d’achat. « Vous allez pouvoir éviter des achats inutiles, mais aussi, à partir de là, réfléchir sur vous-même, vos valeurs, votre éthique, vos sources d’épanouissement, etc. » , explique Marie Duboin, en insistant sur l’importance d’identifier les fragilités personnelles qui nous poussent à acheter.

La première question à se poser est celle du besoin. Il ne s’agit pas de savoir si vous avez besoin de l’objet, mais de comprendre à quel besoin personnel cet achat répond. Par exemple, Marie Duboin évoque l’achat de vêtements alors que sa garde-robe déborde : « Est-ce parce que je manque de confiance en moi ? »

Une réelle utilité ?

La seconde notion, l’immédiateté, met en lumière l’effet d’urgence créé par la société de consommation et les soldes, les promotions éphémères, et les publicités conçus pour nous pousser à agir rapidement. Pour contrer cet effet, l’experte conseille une méthode simple : noter l’envie d’achat dans une wishlist (liste de souhaits), et la consulter une semaine ou deux plus tard. « Dans la majorité des cas, on ne réalisera pas l’achat ! » , assure-t-elle.

La question du semblable nous invite ensuite à réfléchir à l’accumulation d’objets inutiles : avons-nous déjà des articles qui remplissent la même fonction ? Quant à la question de l’origine, elle nous pousse à nous interroger sur la provenance et les conditions de production de l’objet convoité. Cela invite à se questionner sur les impacts environnementaux et sociaux liés à cet achat. Enfin, la dernière question, celle de l’utilité, est la plus subjective. Il ne s’agit pas d’y répondre de manière manichéenne, mais de se demander : « Combien de fois par an vais-je vraiment utiliser cet objet ? Va-t-il changer mon quotidien ? » Cette réflexion permet ainsi de clarifier si l’achat est réellement nécessaire.