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Pourquoi les ventes de voitures neuves ont encore baissé en 2024
information fournie par Boursorama avec Newsgene 02/01/2025 à 15:19
Temps de lecture: 1 min

Les ventes de voitures neuves ont encore baissé en 2024 en France. (illustration) (Pixabay / gabriellepapalia)

Les ventes de voitures neuves ont encore baissé en 2024 en France. (illustration) (Pixabay / gabriellepapalia)

En France, les ventes de voitures neuves ont dégringolé de plus de 3% en 2024. Un phénomène qui serait lié à la hausse des prix et à la mise en place de nouvelles normes environnementales. La situation ne s’annonce guère plus encourageante pour 2025.

Le marché de l'automobile peine à se relancer en France. Selon les chiffres publiés par la Plateforme automobile ce mardi 31 décembre et relayés par RMC et BFM TV , les ventes de véhicules neufs ont chuté de 3,17 % par rapport à 2023. Les constructeurs ont réalisé 1,7 million de ventes contre 2 millions avant la crise du Covid. Cette tendance affecte particulièrement des acteurs comme Stellantis, qui constate une baisse de 7 % de ses ventes, et Renault, dont les ventes ont reculé de 2,7 %.

Ce phénomène serait lié à « une perte de repères » chez les consommateurs, selon plusieurs professionnels interrogés par nos confrères. Les clients peineraient à choisir entre l’essence, le diesel, l’hybride et l’électrique, tout en étant freinés par la mise en place des zones à faibles émissions (ZFE). « Quand on ne sait pas jusqu’à quand on pourra circuler, on repousse son acte d’achat » , estime ainsi un concessionnaire.

Une année 2025 qui inquiète

Les perspectives pour 2025 ne sont guère plus favorables, notamment en raison du climat d’instabilité politique. Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile, estime que l’année 2025 pourrait rester marquée par des niveaux de ventes très faibles. « Il y a beaucoup d'incertitudes politiques qui commencent à inquiéter les ménages qui gardent leur épargne » , affirme-t-il. Selon lui, la reprise pourrait venir de l'offre de véhicules plus petits ou d’une baisse des prix.

Athina Argyriou, présidente déléguée de la CSIAM (Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle), reste plus optimiste. Elle estime que cette baisse de 3 % n'est pas forcément dramatique : « C'était une très bonne année vu les contextes politique, géopolitique, social et économique en Europe » .