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Péage d'autoroute : il sera bientôt possible de régler sa facture plus tard chez son buraliste
information fournie par Boursorama avec Newsgene 18/04/2024 à 15:11
Temps de lecture: 1 min

Les usagers pourront passer sans s'arrêter au péage puis payer la note chez le buraliste. (illustration) (Tomwieden / Pixabay)

Les usagers pourront passer sans s'arrêter au péage puis payer la note chez le buraliste. (illustration) (Tomwieden / Pixabay)

Le président de la confédération nationale des buralistes a annoncé dans les colonnes de « Ouest-France » le 14 avril qu'une expérimentation va être menée sur certains axes autoroutiers. Il sera bientôt possible de ne pas s'arrêter au péage puis de régler la note plus tard, chez son commerçant de proximité.

Ces dernières années, les buralistes ont étendu le champ de leurs missions, avec notamment la possibilité pour le client d'y payer ses impôts ou ses amendes. Interrogé par Ouest-France , le président de la confédération nationale de la profession a indiqué qu'il sera bientôt possible de régler ses factures de péage chez son commerçant. « On passera certains péages sans s’arrêter mais vous aurez 48 heures pour régler votre passage. Ça pourra se faire en ligne. Mais d’ici le deuxième semestre, il sera possible de le payer chez votre buraliste » , a ainsi expliqué Philippe Coy le 14 avril.

Une expérimentation va d'abord être menée aux barrières de péage sur l'A13 et l'A14, précise Capital . Celles-ci seront équipées de caméras chargées d'enregistrer les plaques d'immatriculation. Les usagers pourront ainsi poursuivre leur trajet sans s'arrêter et payer plus tard. Une façon pour les sociétés d'autoroute de « développer le flux libre » , précise Philippe Coy.

34 000 buralistes en 2033, 23 000 aujourd'hui

Ce test va pouvoir être réalisé grâce au déploiement chez les buralistes du réseau Nirio (Française des Jeux), qui permet ce type d'encaissement. Au total, 10 000 professionnels ont déjà adopté le dispositif et 15 000 sont aujourd'hui agréés par la Direction générale des finances publiques (DgFip).

Le métier a nettement évolué mais les commerçants ont besoin de se réinventer pour poursuivre leur activité. En effet, les buralistes étaient 34 000 en 2003, contre 23 000 aujourd’hui. Les secteurs presse, tabac et jeux ne suffisent plus. « Ma volonté, c’est de faire des buralistes des drugstores du quotidien , déclare Philippe Coy. C’est-à-dire des endroits où l’on peut trouver à tous les coups, le produit que l’on veut en dernière minute » .