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Paris insolite: ces lieux de la capitale à découvrir
information fournie par Le Particulier pour Conso 05/07/2022 à 14:03
Temps de lecture: 4 min

Paris recèle de lieux secrets à découvrir durant l’été. Ces trésors racontent une part de l’histoire de la capitale crédit photo : Shutterstock

Paris recèle de lieux secrets à découvrir durant l’été. Ces trésors racontent une part de l’histoire de la capitale crédit photo : Shutterstock

Une église orthodoxe nichée dans le 19e arrondissement. Une pagode chinoise dans le cœur de Paris ou encore un mystérieux rocher doté de pouvoirs magiques sur la butte Montmartre. La ville de Paris recèle de lieux secrets à découvrir durant l'été. Ces trésors racontent une part de l'histoire de la capitale.

L'église orthodoxe Saint-Serge de Radonège

La Russie s'invite à Paris et plus particulièrement la religion orthodoxe. Derrière la grille du 93, rue de Crimée dans le 19e se trouve l'église russe orthodoxe Saint-Serge de Radonège. Plus qu'un édifice religieux, il s'agit d'un institut théologique où prêtres, évêques et spécialistes de la religion orthodoxe se rassemblent. Le bâtiment s'ouvre sur un porche coloré en bois agrémenté de motifs typiques rappelant ceux des isbas. À l'intérieur sont accrochées des peintures du Russe Dmitri Semionovitch Stelletsky dans le style néo-gothique russe. L‘institut possède également une bibliothèque riche d'un fonds d'ouvrages en russe, français, grec, serbe, allemand et anglais, soit plus de 35.000 volumes.

Rocher du sorcier

Au cœur de Montmartre, passage de la Sorcière, trône un étrange bloc de pierre. Vestige du petit village de campagne d'antan, il est également à la source de nombreuses légendes dans le quartier. Accessible depuis le 23, avenue Junot dans le 18e, on suppose que ce rocher est le reste d'une fontaine désaffectée dans le quartier.

On a longtemps cru que ce formidable bloc de pierre était en fait une météorite magique venue s'écraser à Montmartre pour protéger une sorcière. Il est positionné à l'époque devant la maison d'une vieille femme esseulée et un peu folle, selon la rumeur. La légende se dissipera petit à petit. L' Hôtel Particulier Montmartre, construit à la place de la maison de la vieille femme, est aujourd'hui l'un des bars les plus étonnants de la capitale avec son style Directoire, et propose de nombreuses suites de luxe.

La butte Bergeyre

Moins connue que la campagne à Paris ou encore la Butte Montmartre, la butte Bergeyre fait partie de ces quartiers parisiens de maisons au charme authentique. C'est l'un des lotissements les plus pittoresques de la capitale. Tout près de la place du Colonel-Fabien, dans le 19e arrondissement, la butte Bergeyre est aménagée dans les années 1920 par le lotisseur Charles Pélissier qui y construisit quelque 220 maisons. Le jour de l'inauguration, Joséphine Baker donne de sa personne pour présenter les logements. Dans les années 1930, la villa Zilvelli, réalisée par l'architecte Jean Welz, est construite. Une maison de 20 mètres de long et de 4,5 mètres de large à flanc de colline repose sur des piliers cruciformes en béton armé, toujours debout aujourd'hui. Le lieu offre une vue sans pareille sur Montmartre et d'autres nombreux monuments parisiens.

La maison de Nicolas Flamel

C'est peut-être la plus ancienne maison de Paris encore debout. Datant de 1407, la maison de Nicolas Flamel, célèbre alchimiste, se situe au 51, rue Montmorency, dans le 3e arrondissement. L'homme a consacré sa vie à décrypter le manuscrit d'Abraham le Juif. Un curieux livre supposé détenir le secret de la fabrication de la pierre philosophale permettant de transformer le plomb en or. Nicolas Flamel affirme d'ailleurs, dans l'un de ses testaments, y être parvenu le 25 avril 1382. Sa richesse lui aurait alors servi à financer quatorze hôpitaux et à construire trois chapelles, sept églises et quelques maisons dont celle au 51, rue Montmorency. Cette dernière servait d'auberge aux pauvres. En échange du gîte et du couvert, ils n'avaient qu'à réciter quelques prières, comme en témoigne l'inscription sur la corniche, restaurée au début du XXe siècle.

La maison Loo

C'est un immeuble étonnant commandé en 1926 par Ching Tsai Loo, un marchand d'art désireux de créer un monument célébrant l'amitié franco-chinoise. Une pagode rouge dans la très bourgeoise plaine Monceau du 8e arrondissement. C'est l'architecte Fernand Bloch qui s'occupe des travaux. Le lieu est à l'origine un hôtel particulier. Il sera rehaussé de deux étages et peint en rouge. Plus d'un siècle plus tard, la maison Loo est toujours debout malgré les plaintes des riverains dès sa construction. Aujourd'hui un musée privé propose des expositions et autres salons toute l'année autour des liens entre la Chine et la France . La pagode étant fermée au public, il faut compter sur ces quelques événements pour découvrir son intérieur aussi formidable que son extérieur.

À la découverte des plus vieilles maisons de Paris

Rares sont les maisons moyenâgeuses dans la capitale. Les travaux du baron Haussmann ont profondément changé le visage du Paris d'antan. Outre celle de Nicolas Flamel dans le 3e arrondissement au 51, rue Montmorency, d'autres très vieilles bâtisses sont encore debout dans la capitale. Toujours dans le 3e arrondissement, au 3, rue Volta, se dresse une bâtisse haute de cinq étages avec façade à pans de bois. Un pastiche de maison médiévale qui date du XVIIe siècle, mais rappelle aisément ce à quoi pouvaient ressembler les habitats du XIIIe siècle à Paris.

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