Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Courses en ligne, drive: le supermarché à la maison se développe
information fournie par Le Particulier pour Conso 22/01/2021 à 08:30
Temps de lecture: 3 min

C’est l’une des grandes tendances émergentes dues au coronavirus: les courses depuis son salon. crédit photo : fizkes/Shutterstock / fizkes

C’est l’une des grandes tendances émergentes dues au coronavirus: les courses depuis son salon. crédit photo : fizkes/Shutterstock / fizkes

Le respect des gestes barrières dû à la crise de la Covid-19 incite les Français à davantage faire leurs courses en ligne. Cette tendance devrait s’installer dans les habitudes des consommateurs selon les spécialistes. Pour mieux se préparer à cette révolution digitale, les leaders de la grande distribution comptent s’appuyer sur l’expertise des Gafam.

Le boom de la vente en ligne

C’est un secret de polichinelle. Avec la crise de la Covid-19 et les deux confinements, la vente en ligne de produits alimentaires s’est considérablement développée en France. En avril 2020, le cabinet Nielsen estimait la part de marché de ce secteur à 10% contre un peu plus de 6% par le passé. La livraison à domicile des distributeurs généralistes atteint ainsi près de 45% sur le premier trimestre 2020, contre 24% en 2019.

Cette démocratisation du e-commerce, lors de la dernière semaine du confinement du printemps 2020, permettait au secteur d’afficher une croissance de 98% et cela même si les industriels n’étaient pas toujours équipés. Depuis, les géants de la grande distribution multiplient les partenariats avec des leaders de la livraison à domicile. Carrefour s’appuie sur les services d’Uber Eat et Glovo, Franprix et Monoprix font le choix de s’associer à Deliveroo.

La France en pointe sur le drive

Pour le cabinet Nielsen, ces bons résultats dans le secteur du e-commerce sont amenés à perdurer après la crise, et les chiffres de la vente en ligne devraient se stabiliser autour de 8% à l’avenir. Cette estimation est confirmée en partie par une étude menée par Criteo Retail Media, dans laquelle 90% des Français interrogés disaient vouloir continuer à faire leurs courses en ligne après le 1er confinement de printemps 2020.

Si la livraison en a séduit plus d’un, les Français se sont davantage portés sur le drive. Ce secteur représentait déjà près de 80% des achats en ligne en 2019. Depuis un ordinateur ou un smartphone, le client sélectionne l’ensemble des produits dont il a besoin et paye en ligne avant de se rendre en voiture dans un magasin pour venir les récupérer. Un mode d’achat prisé essentiellement avant la crise par les foyers modestes, les familles et les personnes résidents en milieu rural. Les grandes marques se livrent une guerre féroce sur ce segment de marché avec en tête Leclerc (plus de 40% de parts de marché en 2019), suivi de Carrefour et Auchan, à égalité (12,5% environ en 2019).

Quand les Gafam s’en mêlent

Pour consolider leurs positions, les acteurs de la grande distribution investissement massivement dans le e-commerce. Carrefour compte consacrer près de 2,8 milliards d’euros d’ici à 2022 pour se développer sur le digital en s’appuyant sur l’aide d’un géant de la tech: Google. De son côté le groupe Casino a fait le choix d’une alliance avec Amazon pour poursuivre son développement numérique dans les années à venir. Voilà de quoi pallier les dysfonctionnements des sites de e-commerce et autres suspensions de services avec néanmoins le risque de voir les Gafam investir un nouveau champ de la vie des consommateurs: l’alimentation.

Miam: la start up qui réinvente la course en ligne

La scène «food» nantaise attendait cet incubateur. Miam, le programme lancé par strat-up Palace en partenariat avec Sodebo et Brioches Fonteneau, vise à dénicher les prochaines pépites de la foodtech. Ces dernières, pour rejoindre l’incubateur, devront s’intéresser à au moins l’une des 4 problématiques suivantes: «Quels nouveaux emballages comme alternative au plastique?», «Comment produire tout en respectant l’environnement?», «Comment aider le consommateur à mieux manger?» et «Comment remplir nos assiettes en 2050?». Durant 9 mois, les jeunes pousses recrutées seront accompagnées et profiteront d’ateliers collectifs pour se développer. C’est une première pour la ville de Nantes. Celle-ci rejoint ainsi le club très fermé des villes à posséder leurs propres incubateurs foodetch (Paris, Dijon et Lyon).