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Conso : ces aliments dont le prix grimpe
information fournie par Boursorama avec LabSense 22/11/2022 à 09:30
Temps de lecture: 2 min

Il fut un temps, lorsque nos finances se portaient moins bien, on décrétait la nécessité de « manger des patates (ou des pâtes) tous les jours de la semaine » ! Est-ce toujours une solution, alors que le cours de la tonne de pomme de terre passait de 200 à 250 euros, en aout, tandis qu'en septembre, le prix moyen des pates alimentaires bondissait de 20% ? Ces produits ne sont pas les seules victimes de l'inflation alimentaire...Café, huile, viande, poisson, leur liste ne cesse de s'allonger ! Et si les coûts qui explosent sont une conséquence commune, notons que l'origine de ces hausses sont diverses - mêmes si certaines sont intimement liées ou se cumulent - ce qui complexifie fortement la résolution du phénomène...

Conso : ces aliments dont le prix grimpe

Conso : ces aliments dont le prix grimpe

La crise sanitaire

Si on ne peut imputer à la pandémie de Covid-19 de manière directe, la hausse des prix de l'alimentaire, elle en a tout de même été l'un des facteurs... La rupture des chaînes d'approvisionnement, les pénuries de main-d'œuvre, ou encore le ralentissement de la production des emballages ont en effet impacté le prix, principalement, des produits d'épicerie.

Les dérèglements climatiques

Avant même qu'elle n'entre en guerre, la Russie - tout comme les États-Unis, d'ailleurs - connaissait d'importantes vagues de chaleur. Ces dernières ont notamment perturbé les récoltes de blé dur. Cet ingrédient indispensable à la fabrication des pâtes ou à la production de graines de moutarde a vu sa rareté impacter le prix de ces produits transformés. Et quand on ne parle pas de sècheresse, c'est au tour des inondations de faire des dégâts conséquents ! Ainsi, celles qui ont marqué le Canada ces dernières années, ont provoqué des dommages aux terres agricoles, et à la production alimentaire en général, réduisant ses exportations mondiales.

Le conflit Russo-Ukrainien

Les impacts de la guerre sur la flambée du prix de nos aliments est multifactoriel. Notons, tout d'abord, la hausse des coûts de production et de transport, provoquée par la flambée des prix de l'énergie, elle-même largement liée à la guerre. La Russie, est par ailleurs un très gros producteur de blé. L'Ukraine, quant à elle, est un important exportateur de poulets, tandis que les deux nations représentent à elle seules les trois quarts de la production mondiale de tournesol... Ce sont donc autant de produits qui ont vu leurs prix augmenter à la faveur du conflit.

And the winners are...

Entre le 1er janvier 2022 et le 19 août 2022, la société A3Distrib et les éditions Dauvers ont mené une étude sur les produits vendus dans 6 585 drives en France. Sur le podium du top 5 des augmentations les plus fortes - et sans distinction de causes - on trouvait : En numéro 1 : le blanc de poulet Fleury Michon : + 38 %, En 2 ex aequo : le lot de 10 steaks hachés « L'extra moelleux de Charal », et la bouteille d'un litre d'huile Fruit d'or : + 35 %, En 3 : les steaks « Le pur bœuf de Charal : + 32 %, En 4 : la bouteille d'un litre Isio 4 de Lesieur : + 31 %, En 5 : le pot de confiture à la framboise Bonne Maman : + 30 %.

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