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3 adresses emblématiques de la capitale des Gaules
information fournie par Le Particulier pour Conso 04/02/2021 à 08:30
Temps de lecture: 3 min

Lyon est la ville de la gastronomie par excellence. crédit photo : BalkansCat/Shutterstock / BalkansCat

Lyon est la ville de la gastronomie par excellence. crédit photo : BalkansCat/Shutterstock / BalkansCat

En 1935, Curnonsky, un célèbre critique culinaire baptise Lyon « la capitale mondiale de la gastronomie » et depuis la ville n’a jamais démérité. Du bouchon à la grande table, il y a plus de 4.000 restaurants à Lyon et on leur souhaite longue vie. En voici trois des plus emblématiques. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive.

Chez la mère Brazier, la tradition c’est bon

En 1921, une jeune fermière, Eugénie Brazier, ouvre un bouchon lyonnais, rue Royale, aux pieds des pentes de la Croix-Rousse. À Lyon à cette époque, il est courant de voir des femmes à la tête de restaurants. Elles ont fait la réputation des fameuses mères lyonnaises. Eugénie Brazier réussit à conquérir les plus fins gourmets de son époque et à faire de son estaminet une institution.

En 1933, la mère Brazier obtient trois étoiles au guide Michelin et sous sa houlette Paul Bocuse fait son apprentissage après la guerre. En 2008, le chef Mathieu Viannay reprend le flambeau des cuisines. De la carte au décor, il préserve l’esprit des lieux. Vous pouvez donc vous régaler d’une traditionnelle poularde de Bresse demi-deuil, d’un pain de brochet croustillant aux écrevisses sauce Nantua ou de la pomme de ris de veau rôtie avec son jus à l’anguille fumée. Les recettes de la mère Brazier sont toujours d’actualité, mais Mathieu Viannay y glisse de délicates touches des tendances culinaires du moment. Côté cave, Denis Verneau, meilleur sommelier de France en 2015, jongle parmi mille références.

L’Auberge du Pont de Collonges, le cénacle de la cuisine française

Disparu en 2018, Paul Bocuse était le chef français que le monde entier nous enviait. En 1962, il reprend l’auberge de son père pour en faire le «temple de la cuisine française». Dans ce restaurant des bords de Saône, une fresque de 80 mètres de long rend hommage aux cuisiniers de France et une baie vitrée permet à chacun d'apprécier le travail en cuisine. Paul Bocuse y construit sa légende. L’Auberge est façonnée par ce maître de la gastronomie française, attaché aux produits de son terroir et à la justesse des cuissons, en mettant un point d’honneur à la simplicité. Loups en croûte, salade de homard, volaille en vessie, on vient à l’Auberge pour un repas inoubliable.

Le plat emblématique reste la fameuse «soupe aux truffes noires VGE» créée par Bocuse lorsque le président Valéry Giscard d'Estaing le nomma Chevalier de la Légion d'Honneur. Pendant plus de 50 ans, le cuisinier du siècle, homme passionné et généreux, transmet sa philosophie à sa garde rapprochée. Elle perpétue aujourd’hui la quête de l’excellence, le sens de l’accueil et l’amour de la gastronomie française.

Chez Hugon, tout est affaire de famille

Impossible de passer par Lyon sans s’asseoir à la table d’un de ses «bouchons». Encore faut-il en trouver un vrai! Un endroit entretenant une tradition sincère de la cuisine lyonnaise, basée sur l’authenticité des produits, le tout dans une ambiance chaleureuse faite de joie et de bonne humeur. Chez Hugon, au cœur de la Presqu’île, l’authenticité est garantie. Le lieu est minuscule mais ici tout est bon. La maison existe depuis 1937 et est restée une affaire de famille. La mère Arlette et son fils sont en cuisine, tandis qu’Henri derrière son bar sert les verres de beaujolais aux habitués comme aux visiteurs du jour. Nappes à carreaux, banquettes et vue imprenable sur la cuisine donnent l’impression d’être à la maison.

Certains jours, quand l’envie lui prend, Arlette Hugon aime servir des paillassons, une recette bien à elle de pommes de terre. De toute façon, vous aurez le choix des plats: lentilles au lard en salade tiède, pieds de veau rémoulade, jambon persillé, cervelas en salade, superbe tablier de sapeur avec sa jolie gribiche vinaigrée, tête et langue de veau. Pas de doute, vous êtes dans un véritable bouchon lyonnais. Avec un peu de chance, vous entendrez Éric, le fils de la maison, pousser la chansonnette avec ses amis «Les Troubadours» et là, vous n’aurez qu’une envie, rester pour toujours dans cette ville conviviale et généreuse.