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Dans quelques semaines, le fisc pourra traquer plus facilement vos transactions en cryptomonnaies

information fournie par Boursorama avec Newsgene 03/12/2025 à 13:05

Une nouvelle directive européenne vise à renforcer la transparence autour des transactions en cryptomonnaies. (illustration) (MichaelWuensch / Pixabay)

Une nouvelle directive européenne vise à renforcer la transparence autour des transactions en cryptomonnaies. (illustration) (MichaelWuensch / Pixabay)

L’Union européenne appliquera à partir du 1er janvier 2026 une directive imposant le partage des données fiscales liées aux cryptomonnaies entre États membres. Le fisc français va pouvoir accéder à toutes les transactions réalisées sur les plateformes centralisées, ce qui va lui permettre de mieux détecter les plus-values non déclarées.

À partir du 1er janvier 2026, Le fisc pourra contrôler plus facilement les transactions en cryptomonnaies. La directive européenne DAC 8 va entrer en vigueur et instaurer le partage automatisé des données fiscales relatives aux cryptoactifs entre États membres de l’UE, rapporte BFMTV .

L’administration fiscale française aura donc accès à l’intégralité des opérations en cryptomonnaies réalisées sur les plateformes d’échange centralisées européennes. Jusqu’à présent, ces plateformes ne communiquaient ces informations au fisc qu’en présence de soupçons de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.

Lutter contre la fraude

Seules les transactions réalisées à partir du 1er janvier 2026 seront concernées. La Commission européenne veut ainsi renforcer la lutte contre les fraudes, l’évasion et l’optimisation fiscales dans le secteur des cryptomonnaies.

En France, les plus-values issues des cessions de cryptomonnaies sont en effet soumises au Prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou « flat tax » qui s'élève à 30 %. Avec DAC 8, le fisc aura la possibilité de vérifier plus facilement les plus-values non déclarées.

La sécurité des investisseurs en danger ?

Certains spécialistes mettent cependant en garde contre les dangers de cette directive. Renaud Lifchitz souligne que « le revers de la médaille » sera une collecte de données massive qui pourrait augmenter l’exposition des utilisateurs et les risques de braquages ou d'enlèvements.

À noter que DAC 8 s’applique uniquement aux plateformes régulées (PSAN en France, PSCA en Europe). Les utilisateurs souhaitant conserver l’anonymat et le secret de leurs transactions pourront toujours se tourner vers des solutions qui échappent à cette régulation, telles que les portefeuilles froids ou les plateformes décentralisées (DEX).

1 commentaire

  • 13:45

    Quand il s'agit de taxer ou d'imposer les contribuables, nos dirigeants politiques sont très imaginatifs par contre quand il s'agit de réduire les dépenses, là c'est le néant.


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