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Léonore Baulac, Esther Duflo, Christine Lagarde… ces Françaises qui changent le monde
information fournie par Le Particulier pour Conso 21/04/2021 à 08:30

Qu’elles soient danseuses, économistes ou chercheuses, de nombreuses Françaises contribuent à faire bouger les lignes dans leurs secteurs

Qu’elles soient danseuses, économistes ou chercheuses, de nombreuses Françaises contribuent à faire bouger les lignes dans leurs secteurs

Elles œuvrent dans la culture, l’économie, la politique et sont connues dans le monde entier pour leurs compétences ou leurs engagements. Zoom sur ces femmes françaises faisant bouger les lignes à l’échelle du monde. Des actrices du changement qui tentent de marquer l’époque à leur échelle.

Christine Lagarde: la patronne des institutions

La carrière de Christine Lagarde est hors norme. D’abord avocate d’affaires pour le cabinet américain Baker McKenzie, elle entre en politique en enchaînant les ministères. Le Commerce extérieur sous Jacques Chirac, puis l’Agriculture sous Nicolas Sarkozy avant d‘être placée à la tête du ministère de l’Économie en pleine crise économique (en 2008). Elle sera alors la première femme à obtenir ce portefeuille parmi les pays du G8. En 2011, c’est le Fonds Monétaire International (FMI) qui lui tend les bras. Elle reçoit le soutien des pays européens et l’appui tacite des États-Unis et de la Russie.

Christine Lagarde contribue activement à la gestion de la crise économique en Grèce. Là encore, elle brille et poursuit son ascension en devenant le 2 juillet 2019 présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE). De quoi faire d’elle l’une des femmes françaises les plus influentes de la planète, capable de recadrer Donald Trump tout en gérant une nouvelle crise, celle de la pandémie de coronavirus. C’est également une femme de pouvoir. En 2021, le média Politico la classe parmi les 28 personnalités européennes les plus puissantes d‘Europe, à la troisième place de la catégorie Doers (“Faiseurs”).

Esther Duflo, en guerre contre la pauvreté

Elle aussi tutoie les puissants. The New Yorker la décrit dans un portrait d’une dizaine de pages comme “une intellectuelle française de centre-gauche qui croit en la redistribution et en la notion optimiste que demain pourrait être meilleur qu’aujourd’hui. Elle est largement à l’origine d’une tendance académique nouvelle”. Esther Duflo, économiste franco-américaine, et la deuxième femme de l’histoire des prix Nobel d’économie à remporter cette prestigieuse récompense.

Son champ d’étude: la pauvreté, et comment faire pour l’éradiquer de la planète. Une bataille âpre mais remarquée. Déjà en 2013, ses travaux lui valent d’être choisie par Barack Obama pour conseiller la Maison-Blanche au sein du nouveau Comité pour le développement mondial. L’essentiel de ses recherches se fait sur le terrain, dans les pays en développement, à partir du laboratoire qu’elle a cofondé avec Abdul Latif Jameel, en partenariat avec des Organisations Non Gouvernementales (ONG).

Son livre Repenser la pauvreté , coécrit avec Abhijit Vinayak Banerjee (corécipiendaire du prix Nobel 2019), a reçu le prix du livre économique de l’année Financial Times/Goldman Sachs en 2011. Une surdouée, qui fut la première femme titulaire d’une chaire au Collège de France sur les “Savoirs contre la pauvreté”. Diplômée de l’École Normale Supérieure (ENS), de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et titulaire d’un doctorat du Massachusetts Institute of Technology (MIT) elle enseigne aujourd’hui aux États-Unis.

Léonore Baulac: une danseuse engagée

Elle est au 5e rang dans la catégorie culture du classement des 50 personnalités qui font rayonner l’image de la France à l’international par Vanity Fair . Toutefois, le parcours de la danseuse franco-norvégienne, Léonore Baulac, n’a pas toujours été si évident. Elle commence la danse classique à l’âge de 4 ans, dans la ville de Suresnes et échoue à deux reprises au concours d’entrée de l’École de danse de l’Opéra national de Paris. Elle sera néanmoins admise, après un travail acharné, en 2008 au corps de ballet avant d‘être promue coryphée en 2013 puis 1re danseuse en 2015 et enfin étoile fin 2016.

Son parcours et ses rôles phares (notamment Odile/Odette dans Le Lac des cygnes ) en font une star mondiale, notamment dans les pays asiatiques comme le Japon où chaque représentation se termine en séances de signatures d’autographes à la chaîne. Une notoriété qu’elle met au service de la société en intégrant l’association What Dance Can Do Project. Ambassadrice pour le collectif avec d’autres danseurs, elle initie à la danse des enfants de familles défavorisées partout dans le monde. Une mission bénévole, essentielle pour la danseuse comme elle le confie à chacune de ses interviews.

De Yvonne de Gaulle à Brigitte Macron, les engagements des premières dames

Si l’on parle beaucoup des présidents de la République, on oublie souvent d’évoquer le rôle des Premières dames. Loin d’être de simples accessoires, ces dernières s’engagent de manière active pour des causes qu’elles font avancer. Si Yvonne de Gaulle prônait la discrétion et s’effaçait derrière son géant de mari (plus de 40 centimètres les séparaient en taille), Claude Pompidou, la femme du président du même nom, fut la première à s’engager publiquement à travers la Fondation Claude Pompidou. Créé en 1970, cet organisme intervient auprès des personnes fragilisées par la maladie, le handicap et le grand âge. L’idée lui vient à la suite d’une lettre reçue et rédigée par une mère de famille. Cette dernière y racontait les difficultés qu’elle avait à élever deux enfants en situation de handicap. Danielle Mitterrand poussera son rôle de Première dame engagée encore plus loin. C’est qu’il aurait été impossible pour cette ex-agent de liaison pour la Résistance, durant la Seconde Guerre mondiale, de s’effacer derrière son mari. Décorée de la médaille de la Résistance à la Libération, elle crée, durant le mandat de son époux, trois associations qu’elle fera fusionner en 1986 au sein de la Fondation Danielle Mitterrand. La première, l’association du “21 juin” a pour but d’aider ceux qui œuvrent pour le respect des libertés et des droits de l’homme. La seconde Cause commune a pour vocation de soutenir la réalisation d’initiatives locales pour les plus démunis en France. La dernière, La France est avec vous, vise à mettre à la disposition des populations sinistrées, toute forme d’aide matérielle et technique. Bernadette Chirac se fera connaître de la France entière à travers l’opération Pièces jaunes destinée à financer des aménagements hospitaliers au profit des enfants hospitalisés. Carla Bruni de son côté crée une fondation en 2009 destinée à promouvoir l’accès à la culture et la connaissance pour tous. Elle participe régulièrement aux Restos du cœur et aux actions de lutte contre le VIH. Julie Gayet va cofonder l’association Info-endométriose pour sensibiliser la population sur cette maladie et est également marraine du Fonds pour la santé des femmes tout en soutenant le collectif Toutes pour elles. Brigitte Macron lance, quant à elle, en 2019 l’Institut des vocations pour l’emploi. Un organisme qui vise à créer des centres de formation pour jeunes adultes sans emploi. Depuis, elle a également succédé à Bernadette Chirac à la présidence de la Fondation des Hôpitaux.

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