Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Greta Thunberg: l’avenir en vert
information fournie par Le Particulier pour Conso 22/03/2021 à 08:30

La jeune activiste fait partie à seulement 18 ans des femmes les plus influentes du monde, notamment en matière d’écologie. crédit photo : Shutterstock

La jeune activiste fait partie à seulement 18 ans des femmes les plus influentes du monde, notamment en matière d’écologie. crédit photo : Shutterstock

Adulée par les uns, conspuée par les autres. La jeune militante écologiste a déjà marqué le monde de son empreinte du haut de ses 18 ans. A l’initiative de la grève scolaire pour le climat, cette ambassadrice suédoise de la défense de l’environnement compte depuis 2019 selon le magazine Forbes parmi les 100 femmes les plus influentes du monde.

Greta Thunberg: icône de la planète

Peu de jeunes femmes peuvent se targuer à 18 ans d’avoir pris la parole à l’ONU, d’avoir rencontré les dirigeants les plus influents du monde allant de Christine Lagarde à Barack Obama en passant par le pape François, et d’avoir traversé l’Atlantique à bord d’un voilier zéro carbone. Greta Thunberg, elle, le peut. L’icône suédoise de l’environnement a, en à peine 3 ans, marqué toute une génération de son empreinte.

A la frontière entre l’activiste écologique et l‘influenceuse, elle multiplie les prises de position sur le climat dans l’espoir d’inverser la tendance. Sa prise de conscience ne date pas d’hier. Née le 3 janvier 2003, Greta Thunberg et sa sœur sont diagnostiquées Asperger très rapidement. Ce syndrome est habituellement rangé dans la case des maladies, mais la jeune femme le voit davantage comme un super pouvoir: «sans mon diagnostic, je n’aurais jamais commencé la grève de l’école pour le climat. Parce que j’aurais été comme tout le monde. Nos sociétés doivent changer, nous avons besoin de personnes qui savent sortir des sentiers battus et nous devons commencer à prendre soin les uns des autres. Et accepter nos différences» confie-t-elle lors d’une de ses nombreuses prises de parole.

Greta Thunberg: la surdouée du climat

Ces capacités lui pèsent sur les épaules depuis très jeune. A 11 ans, Greta Thunberg comprend la mécanique qui amène l’humanité vers le réchauffement climatique et la destruction de la biodiversité. Le constat est terrible pour elle. L‘enfant tombe en dépression durant 8 mois. Une période au cours de laquelle elle ne mange presque plus, ne parle plus, et vit cloîtrée dans l’anxiété de la crise climatique. Une fois sortie de cet épisode dépressif, la jeune fille décide de tout changer. Elle devient vegan et parvient à convaincre ses parents d’en faire autant. Elle cesse également de prendre l’avion. Et étudie avec application le problème climatique. Greta, comme on la surnomme, connaît par cœur les éléments du tableau périodique et épluche les rapports du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC).

Le monde découvre cette surdouée en 2018. A cette époque, la Suède connaît un été des plus chauds. Greta Thunberg décide alors, au lieu d’aller à l’école, de se rendre au Parlement armée d’une pancarte sur laquelle on peut lire «Grève de l’école pour le climat». L‘icône est née. Cette protestation vise à dénoncer l’hypocrisie de la classe politique qui selon elle ne respecte ses engagements en matière d’environnement. «Pourquoi devrais-je faire des études en vue d’un avenir qui n’existera bientôt plus si personne ne fait rien pour le sauver?» souligne-t-elle plus tard dans sa conférence TED. Seule au départ, la militante va rapidement rallier ses camarades à sa cause pour finir par contaminer le monde entier au virus des manifestations pour sauver le climat.

Greta Thunberg: dans le viseur des politiques

En quelques mois, elle contribue à mobiliser toute une jeunesse pour la sauvegarde de l’environnement. Tous les vendredis, jusqu’à 4 millions de jeunes protestent. Greta Thunberg est désormais incontournable. De la Cop24 à Davos en passant par l’ONU ou encore les Parlements français et britanniques, elle prend vigoureusement à partie les hommes et femmes politiques pour les convertir au changement. En 2019, elle fait la Une de Times magazine et le journal Forbes la classe parmi les femmes les plus influentes du monde. Le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, la soutient et elle compte parmi ses fans en France de nombreux activistes du climat comme Cyril Dion ou encore Yann Arthus Bertrand.

Cette popularité s’accompagne également de détracteurs comme Donald Trump, Vladimir Poutine, Jair Bolsonaro mais également Emmanuel Macron. Tous ne supportent pas les accusations répétées de la jeune femme à l’encontre de leurs décisions sur l’environnement, estimant que la place de la jeune femme n’est pas sur la scène politique. D’autres émettent l’hypothèse qu’elle serait manipulée par Ingmar Rentzhog un entrepreneur suédois, surnommé le «Mark ZuckerVert». Si les critiques sont dures et nombreuses, Greta Thunberg parvient à les laisser glisser et se concentre encore et toujours sur son combat.

Qu’est-ce que l’écoféminisme?

Né dans les années 1970 en France sous la plume de la philosophe et militante Françoise d’Eaubonne, l’écoféminisme pose comme postulat l’existence de similitudes et causes communes entre les systèmes de domination et d’oppression des femmes par les hommes et les systèmes de surexploitation de la nature par les humains. L’oppression des femmes et la destruction de l’environnement seraient donc les deux formes d’une même violence. Les Américaines se saisissent pleinement du concept dans les années 1980 contrairement à la majorité des Françaises de l’époque. Elles préfèrent opter pour une conduite féministe inspirée par les idées de Simone de Beauvoir. Il faut attendre le tournant des années 2015 pour revoir cette notion apparaître en France avec de nouvelles inspiratrices comme Vandana Shiva, Susan Griffin ou encore Silvia Federici.

A lire aussi:

Glass Marcano: la force du destin

Lundi 8 mars: ce que symbolise vraiment la journée internationale des droits des femmes

Les femmes qui ont ouvert la voie: première pompier, commissaire, ministre...

Léa Salamé

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer