
Avions WesJet sur l'aéroport de Calgary (Canada) le 21 avril 2025 ( AFP / DANIEL SLIM )
Le propriétaire de la compagnie aérienne WestJet a ouvert 25% de son capital à trois entreprises étrangères, Delta Air Lines, Korean Air et Air France-KLM, cette dernière détenant désormais 2,3% du transporteur canadien à bas coûts, selon un communiqué jeudi.
Cette opération conclue mercredi a vu l'américaine Delta Air Lines acquérir 15% de WestJet auprès de sa maison mère, l'investisseur canadien Onex, tandis que la sud-coréenne Korean en a pris 10%.
Delta, de longue date partenaire commercial d'Air France-KLM, a ensuite cédé 2,3% du capital de WestJet au groupe franco-néerlandais.
Lorsqu'elle avait été annoncée le 9 mai dernier, l'opération avait été chiffrée à 550 millions de dollars américains, Delta en déboursant 330 et Korean 220. Les 2,3% ensuite vendus par Delta à Air France-KLM avaient été évalués à 50 millions de dollars, selon un communiqué.
"Le groupe Onex (...) continuera de posséder et de contrôler WestJet, conservant 75% de l'investissement initial du groupe", a précisé WestJet mercredi.
Fondée en 1996, WestJet revendique près de 200 avions dans sa flotte et dit desservir plus de 100 destinations sur le continent américain, mais aussi en Asie et en Europe.
La principale compagnie low-cost canadienne avait annoncé début septembre avoir signé avec Boeing pour acquérir 67 avions supplémentaires, doublant son carnet de commandes auprès de l'avionneur américain.
De son côté, Air France-KLM a rappelé jeudi être "partenaire de WestJet depuis 2009, initialement sous la forme d'accords de commercialisation interligne".
"Depuis cette date, le partenariat s'est renforcé et intègre désormais des accords de partage de codes et des avantages réciproques pour les membres des programmes de fidélité des deux entités", selon la même source.
Après avoir été restructuré deux fois pendant la pandémie due au Covid-19 avec l'aide des Etats français et néerlandais, Air France-KLM a retrouvé le chemin des bénéfices et s'est dit décidé à participer à la consolidation du secteur aérien.
Le groupe, qui est en train de finaliser sa prise de contrôle de la compagnie scandinave SAS, lorgne aussi TAP Air Portugal dont Lisbonne a récemment lancé la privatisation.
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