Les stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis ont enregistré une baisse plus importante que prévu la semaine dernière, selon des informations publiées jeudi par l'Agence américaine sur l'énergie (EIA), en raison notamment d'une hausse des exportations.
Une plateforme pétrolière. (illustration) ( AFP / MARCEL MOCHET )
Durant la semaine achevée le 23 mai, ces réserves ont diminué de 2,8 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à un recul d'environ 1,8 million de barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Au total et hors réserve stratégique, les stocks se sont établis à 440,4 millions de barils.
Cette baisse plus marquée peut être en partie attribuable à la nette augmentation des exportations de brut américain (+22,64% par rapport à la période précédente), à 4,3 millions de barils quotidiens.
Les importations ont également légèrement augmenté (+4,30%).
Selon l'EIA, le niveau d'activité des raffineries américaines a baissé: ces dernières ont utilisé leurs capacités à 90,2% la semaine passée, contre 90,7% lors de la période précédente.
Une activité moins élevée est, normalement, de nature à faire augmenter les stocks de brut car ceux-ci sont moins raffinés.
La production américaine de brut était en très légère hausse par rapport à la période précédente, à 13,40 millions de barils quotidiens (contre 13,39 millions).
Par ailleurs, l'EIA a présenté un léger ajustement statistique. L'Agence corrige ainsi chaque semaine les données des périodes précédentes.
Elle a ajouté, cette fois, environ 15.000 barils quotidiens aux volumes arrivés sur le marché américain (contre 240.000 la semaine passée), au titre de cette correction statistique, qui n'a pas de rapport avec l'activité de la semaine considérée.
Les cours de l'or noir ont brièvement tressailli après la publication du rapport de l'EIA, mais ont continué d'évoluer dans le rouge.
Vers 16H15 GMT, le cours du baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, lâchait 1,02% à 61,20 dollars.
Son équivalent européen, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, perdait 0,94% à 64,29 dollars.
Une baisse plus importante que prévu des stocks a souvent pour conséquence de soutenir les prix du brut.
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