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USA 2020: Trump accepte la nomination du Parti républicain, attaque Biden
information fournie par Reuters28/08/2020 à 07:07

USA 2020: TRUMP ACCEPTE LA NOMINATION DU PARTI RÉPUBLICAIN, ATTAQUE BIDEN

USA 2020: TRUMP ACCEPTE LA NOMINATION DU PARTI RÉPUBLICAIN, ATTAQUE BIDEN

par Jeff Mason et Joseph Ax

WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump a formellement accepté jeudi sa nomination comme candidat du Parti républicain pour une réélection et s'en est pris à son rival démocrate Joe Biden, déclarant qu'une victoire de celui-ci en novembre aurait pour effet d'exacerber les tensions raciales et la crise sanitaire secouant les Etats-Unis.

S'exprimant depuis les jardins de la Maison blanche, en dépit des critiques sur le choix de la résidence présidentielle à des fins partisanes, Donald Trump a décrit Joe Biden comme un extrémiste de gauche qui instaurerait une Amérique anarchique et dangereuse.

"Cette élection va décider si nous protégeons les Américains respectant la loi, ou si nous donnons le champ libre aux agitateurs anarchiques violents et aux criminels qui menacent nos citoyens", a déclaré Trump au quatrième et ultime soir de la convention nationale républicaine.

"Personne ne sera en sécurité dans l'Amérique de Biden", a-t-il ajouté dans un discours décousu de plus d'une heure.

En dépit de la crise sanitaire du coronavirus, Donald Trump a effectué son discours devant une foule de plus de 1.000 personnes entourées de dizaines de drapeaux américains et scandant "quatre années de plus !" et "USA !".

Malgré son statut de président sortant, Donald Trump a conservé une attitude de marginal autoproclamé, une approche qui lui avait permis en 2016 d'accéder à la Maison blanche - pour son premier mandat public - en promettant de mettre fin aux crimes et violences affectant selon lui le pays.

Alors que des troubles ont éclaté à Kenosha dans le Wisconsin après qu'un policier a grièvement blessé par balles dimanche un homme noir (), les républicains ont cherché jeudi à utiliser le chaos à leur avantage en affirmant que Joe Biden voulait "couper les vivres" de la police - une position rejetée par le candidat démocrate.

"Quand Donald Trump déclare ce soir vous ne serez pas en sécurité dans l'Amérique de Joe Biden, regardez autour et demandez-vous: à quel point vous sentez-vous en sécurité dans l'Amérique de Donald Trump ?", a réagi dans la soirée Joe Biden via Twitter.

CONTRASTE

La mise en scène du discours de Donald Trump, conçue pour la télévision, tranchait avec le discours de Joe Biden la semaine dernière, qui fût retransmis depuis une arène quasiment vide - un choix des démocrates du fait du coronavirus.

Les spectateurs, assis dans des chaises blanches séparées de quelques centimètres, n'ont pas semblé respecter la distanciation sociale, et peu étaient munis d'un masque, en dépit des recommandations des autorités sanitaires.

Pendant la prise de parole de Donald Trump, l'auditoire pouvait entendre des manifestants anti-Trump réunis près de la Maison blanche, un rappel des divisions dans le pays.

L'épidémie de coronavirus a poussé les deux partis politiques à revoir le format de leurs conventions, avec beaucoup d'événements virtuels. La campagne Trump a indiqué avoir pris les mesures sanitaires appropriées.

Alors que le coronavirus a causé plus de 180.000 décès et provoqué des millions de suppressions d'emplois aux Etats-Unis, Donald Trump a de nouveau accusé la Chine d'être responsable de la pandémie et a promis de rebâtir ce que les républicains ont décrit comme la "meilleure économie" de l'histoire.

Les enquêtes d'opinion indiquent toutefois que la plupart des électeurs sont déçus par la réponse de Donald Trump face au coronavirus, dont le président républicain a minimisé la portée pendant des semaines.

En entame de la convention républicaine lundi, Donald Trump, donné derrière Joe Biden dans les sondages, avait accusé les démocrates de tenter de "voler" l'élection présidentielle en prônant le vote par courrier.

(avec Jason Lange, Doina Chiacu, Jonathan Landay et Trevor Hunnicutt; version française Jean Terzian)

4 commentaires

  • 28 août09:21

    ce mec la en a . Il ne partira pas de la maison blanche meme s'il est battu.


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