Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Un portrait d'Emmanuel Macron volé à la mairie de Quimper, qui porte plainte
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/07/2023 à 15:12

Une revendication anonyme évoque une action "menée à l'encontre de l'autoritarisme grandissant dont fait usage le gouvernement Macron".

( AFP / LUDOVIC MARIN )

( AFP / LUDOVIC MARIN )

Un portrait d'Emmanuel a été volé dans la salle des mariages de la mairie de Quimper, qui a annoncé jeudi 6 juillet avoir porté plainte, alors qu'un revendication anonyme accuse le président de "tuer notre démocratie".

Intervenu en fin de semaine dernière, ce décrochage révélé par Le Télégramme avait été constaté samedi par les services de la mairie, lors de la célébration des mariages. Un nouveau portrait a été installé et une plainte déposée lundi, a indiqué la mairie à l' AFP jeudi.

Mercredi midi, un courriel de revendication anonyme accompagné d'une photo a été adressé à plusieurs médias, dont l' AFP , revendiquant cet acte "mené à l'encontre de l'autoritarisme grandissant dont fait usage le gouvernement Macron".

"Geste de contestation"

"Nous considérons Emmanuel Macron et son gouvernement coupables de tuer notre démocratie et notre avenir, notre environnement pour des intérêts financiers. Nous en décrochons donc le portrait, comme un geste de contestation", est-il indiqué dans ce message.

"Cette revendication inacceptable porte en elle-même une atteinte grave aux principes démocratiques et républicains et doit être poursuivie avec sévérité", a estimé le préfet du Finistère jeudi dans un communiqué, condamnant "avec la plus grande fermeté le vol revendiqué du portrait du président de la République".

Plusieurs militants écologistes ont été poursuivis en justice ces dernières années pour avoir décroché des portraits d'Emmanuel Macron, en vue de dénoncer son "inaction" face à l'urgence climatique. Certains ont été condamnés à des amendes fermes ou avec sursis quand d'autres ont été relaxés, notamment au nom de la liberté d'expression.

12 commentaires

  • 06 juillet 17:56

    un fétichiste ? un collectionneur ?


Signaler le commentaire

Fermer