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Questionnaires clients: votre banquier est-il trop intrusif ?
information fournie par Le Revenu 18/06/2018 à 07:31

Les questionnaires de connaissances sur les produits financiers sont de plus en plus poussés. (© Photo Alto)

Les questionnaires de connaissances sur les produits financiers sont de plus en plus poussés. (© Photo Alto)

Qui ne s’est pas vu infliger un questionnaire indigeste avant de solliciter un conseil pour la souscription d’un produit financier ?

De plus en plus longs et formels, ces questionnaires passent en revue votre situation familiale et professionnelle, votre patrimoine, votre budget, vos connaissances des produits financiers avec des questions à choix multiples (QCM), votre expérience et les pertes que vous pouvez supporter.

Vous n’y coupez pas, à l’entrée en relation, lors des entretiens annuels ou en cas de nouvelle souscription. L’exigence vaut quelque soit votre intermédiaire et le produit d’investissement.

Pas de questionnaire, pas de conseil

Fini le conseil à l’ancienne. Le temps où l’on se tapait sur l’épaule en vieux camarades avec son conseiller en gestion patrimoniale (CGP) ou son banquier privé est bel et bien révolu. «Si votre conseiller ne peut produire le questionnaire client, il doit s’abstenir de donner un conseil sur un produit financier» affirme Claire Castanet, directrice des relations épargnants à l’Autorité des marchés financiers.

Seule limite à cette intrusion patrimoniale : la pertinence de l’inquisition. L’ampleur de l’interrogatoire et des éventuelles pièces justificatives à fournir pour étayer vos propos doit être proportionnelle à l’opération envisagée, c’est à dire aux risques et engagements financiers, juridiques

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