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Pour Mélenchon, la mobilisation contre la réforme des retraites est une "marque indélébile dans l'esprit des Français"
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/06/2023 à 15:54

Le chef de file des insoumis a salué "l'ampleur" de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Jean-Luc Mélenchon, le 6 juin 2023, à Paris ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Jean-Luc Mélenchon, le 6 juin 2023, à Paris ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

"La lutte continuera", a promis Jean-Luc Mélenchon mardi 6 juin à Paris depuis la manifestation contre la réforme des retraites, sans savoir "sous quelle forme", tandis que la cheffe des Verts Marine Tondelier a estimé que le gouvernement n'avait "pas gagné".

"Les jeux ne sont pas faits", a martelé le tribun insoumis, alors que le patron de la CFDT Laurent Berger a estimé auparavant que "le match est en train de se terminer".

"Il s'est passé quelque chose d'extraordinaire et qui laissera une marque indélébile dans l'esprit des Français", a affirmé Jean-Luc Mélenchon. "Rarement on a vu un mouvement social d'une telle ampleur. C'est le plus important depuis un demi siècle". Ainsi "la lutte continuera, je ne sais pas vous dire sous quelle forme, puisque ceux qui la mènent (les syndicats, NDLR) ne nous ont jamais associés", a regretté Jean-Luc Mélenchon.

"Ils n'ont pas gagné, on n'a pas perdu"

"Je préfèrerais une organisation plus ample où les syndicats acceptent de collaborer avec les organisations politiques" pour "travailler ensemble".

"Ils n'ont pas gagné, on n'a pas perdu", a pour sa part assuré la patronne des écologistes, Marine Tondelier.

"Le président a un pays plus fracturé que jamais, les Français, en dépit de ses efforts de passer à une autre séquence, veulent en rester à la question des retraites, non ça ne passe pas", a pour sa part dit le premier secrétaire du PS Olivier Faure.

Le mouvement est "passé d'une question sociale à un débat sur la conception de la démocratie", a-t-il jugé, en référence aux usages par le camp présidentiel de plusieurs articles de la Constitution pour faire passer au forceps au Parlement le report de l'âge de départ à 64 ans.

"On vit dans une démocrature qui demain peut ouvrir à une dictature", a appuyé le patron des députés communistes André Chassaigne.

Les macronistes sont "seuls face à un pays qui ne veut pas de cette loi, imposée par un homme tout seul là-haut", Emmanuel Macron, a renchéri François Ruffin sur TF1 , depuis Bouquehault (Pas-de-Calais).

12 commentaires

  • 06 juin 23:53

    Et lui, à 70 ans, il est toujours pas à la retraite le Sta ly nien ?????? Il devrait montrer l'exemple.


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