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Portugal et Espagne : ces modèles de transition
information fournie par So Foot 07/06/2025 à 23:08

Portugal et Espagne : ces modèles de transition

Portugal et Espagne : ces modèles de transition

La finale de Ligue des nations entre l’Espagne et le Portugal annonce du beau jeu, mais témoigne aussi d’une époque : un changement de génération réussi. Ce dont peu de sélections européennes peuvent se targuer.

Ce dimanche, la finale de Ligue des nations 2025 offrira un derby. Ibérique, pour être précis. Le Portugal et l’Espagne vont en effet chercher à remporter une deuxième breloque dans le tournoi (après 2019 pour la Seleção et 2023 pour la Roja ) mais surtout, à confirmer une tendance. Celle d’une transition de génération réussie, pour deux des sélections les mieux armées individuellement et collectivement aujourd’hui. La jeunesse fringante et la léthalité du style de jeu espagnol font ainsi des ravages depuis plus d’un an, au même titre que l’armada offensive portugaise, toujours efficace, malgré un sélectionneur décrié.

En Espagne, tout est donc parti du jeu. Lors de sa nomination sur le banc, Luis de la Fuente avait pourtant suscité quelques crispations. Ne disposant pas d’un CV assez ronflant aux yeux de beaucoup, le sosie de Vincent Lagaf payait également l’image parfois austère qu’il renvoyait à l’extérieur. Avant de prouver sur le terrain. Cadre de toutes les catégories jeunes pendant près de dix ans (de 2013 à 2021), De la Fuente a pris le temps de réhabiliter l’identité locale, en y mêlant les préceptes chers au football actuel : maîtrise de la possession, suivies d’attaques rapides. De sa patte a alors naturellement découlé un rajeunissement drastique de l’effectif. En l’espace de quelques mois, Pau Cubarsí, Dean Huijsen, Pedri, Gavi, Fermín López, Nico Williams, Lamine Yamal, Samuel Aghehowa – moyenne d’âge 20 ans – sont effectivement devenus les Padawan d’un Jedi de 63 ans, qui les a vus grandir aux étages du dessous. Et force est de constater qu’entre l’Euro 2024 et la rencontre face à la France ce jeudi, la furie rouge n’a laissé aucune miette à ses adversaires (enfin si, quatre aux Bleus, mais finalement sans incidence).…

Par Adel Bentaha pour SOFOOT.com

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