Les pénuries de médicaments gagnent du terrain. Depuis plusieurs semaines, de nombreuses pharmacies françaises ne disposent plus de pilules abortives dans leurs rayons. Si les ruptures de médicaments ne sont pas rares ces derniers mois, elles portent cette fois sur un sujet hautement sensible pour le droit des femmes à disposer de leur corps. L'alerte a été lancée depuis plusieurs semaines par le collectif L'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament (OTMeds).
Dans plusieurs endroits, le misoprostol a été ou est encore difficile, voire impossible, à trouver, par exemple à Lille début avril, à Versailles, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), a-t-il rapporté. « Nous avons reçu récemment de nouveaux témoignages indiquant qu'il n'est pas disponible non plus en Occitanie ou dans certaines pharmacies parisiennes », a indiqué mardi 18 avril à l'Agence France-Presse Pauline Londeix, cofondatrice de cet observatoire. L'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse consiste à prendre successivement deux médicaments : la mifépristone puis, entre 36 et 48 heures après, le misoprostol, nécessaire à l'expulsion de l'embryon.
En France, deux spécialités à base de misoprostol sont autorisées dans les IVG médicamenteuses et commercialisées par le laboratoire Nordic Pharma, aux capitaux largement américains : Gymiso et Misoone. L'agence du médicament (ANSM) a précisé mardi avoir été
... Source LePoint.fr
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