Pas touche, Zizou est à nous
Depuis de longues années, les matchs de l’équipe de France de Didier Deschamps se suivent et se ressemblent : purge, purge avec des illuminations de Kylian Mbappé, purge, finale de Coupe du monde. Il est temps de changer et d’accueillir à bras ouverts Zinédine Zidane, héritier promis au trône. Et même si le Real Madrid veut entrer dans la danse, c’est désormais aux Bleus d’en profiter.
Ce n’est une surprise pour personne : le football de club a largement supplanté celui de sélection. Les millions ont fait exploser les nations, diront les plus cyniques. Le sentiment de toute-puissance se fait ressentir à chaque fois qu’un joueur arrive épuisé – ou qu’il ne se pointe même pas en raison d’une blessure, diplomatique ou non – lors d’une trêve internationale après avoir été essoré par son employeur. Mais voilà qu’en plus de s’en prendre à eux, les clubs nous dégueulent leur pouvoir au visage et menacent de s’attaquer aux entraîneurs. La France entière rêve de voir Zinédine Zidane enfiler le costume de sélectionneur en septembre prochain, mais le Real Madrid, autoproclamé plus grand club du monde avec les privilèges qui vont avec, compte aussi remettre la main sur son jouet et n’est pas du genre à se faire marcher sur les pieds.
La France mérite bien ça
Après avoir misé sur Xabi Alonso, Florentino Pérez serait prêt à céder aux caprices de ses joueurs tout en asseyant son statut de boss en ramenant le Français dans la capitale espagnole, selon certains médias. Fort de son passé de maestro en tant que joueur et entraîneur, il arriverait évidemment en terrain conquis et n’aurait pas besoin de prouver grand-chose pour sa troisième expérience d’entraîneur, après ses deux premières dans le même club.…
Par Enzo Leanni pour SOFOOT.com
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