
Milan-Roma, un choc entre capitales devenu minuscule
Malgré leur statut commun de monument du football italien, ce sont deux clubs malades qui s’affrontent ce dimanche à San Siro (20h45) en clôture de la 18e journée de Serie A. Si les symptômes de l’AC Milan (8e) paraissent légèrement moins préoccupants que ceux de l’AS Rome (10e), les deux écuries semblent aussi peu à la fête l’une que l’autre en cette fin d’année.
Un Milan-Roma sera toujours moins réputé que le Derby della capitale ou que celui della Madonnina . Mais ce qui est sûr en revanche, c’est que ce choc historique de Serie A entre le club phare de la ville de Milan, capitale économique du pays, et celui de Rome, la capitale administrative, aura cette saison un goût un peu plus fade que dans le glorieux passé des deux clubs. Cette saison, les supporters des deux camps goûtent au même déplaisir de voir leurs colocataires respectifs jouer les premiers rôles en championnat : alors que l’AC Milan et l’AS Rome végètent en milieu de tableau, l’Inter (3 e ) et la Lazio (4 e ) se battent dans la cour des grands pour décrocher le Scudetto. Et si l’Italie a reconduit cette saison la tenue d’une journée de championnat entre Noël et le Jour de l’An, c’est pour se rassurer et non festoyer que Milanais comme Romains batailleront à quelques heures de la Notte di San Silvestro .
Milan, petit face aux gros
Malgré son statut de vice-champion d’Italie en titre et vainqueur du Scudetto 2023, le Diavolo joue cette saison bien loin de ses récents standards. Bien qu’ils doivent rattraper leur match reporté face à Bologne, et malgré un parcours européen tout à fait encourageant (12 es du classement provisoire de C1) avec en point d’orgue une victoire de prestige au Bernabéu début novembre (1-3), les Rossoneri sont à la peine face aux grosses pointures de la Botte. La victoire dans le derby face à l’Inter fin septembre (1-2) ne pèse pas bien lourd face aux deux nuls (Lazio, Juventus) et surtout aux trois défaites (Fiorentina, Naples, Atalanta) concédés depuis le coup d’envoi de la saison. Ce bilan contrasté porte la griffe de Paulo Fonseca, débarqué de Lille l’été dernier avec les félicitations du jury français, qui peine à trouver un vrai XI type en Lombardie. Mais pas seulement. Bien que régulièrement sauvé par les claquettes de Mike Maignan, le technicien portugais n’est pas vraiment aidé par les déboires de certains de ses cadres, Theo Hernandez en tête : ca
Par François Goyet pour SOFOOT.com
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