Dans son discours-fleuve prononcé à la Sorbone, le chef de l'Etat a appelé à ne pas être "timide" face aux anti-européens.

Emmanuel Macron, à la Sorbonne, le 25 avril 2024 ( POOL / CHRISTOPHE PETIT TESSON )
A l'occasion de sa longue prise de parole sur "l'Europe-Puissance" qu'il appelle de ses voeux, Emmanuel Macron a accusé jeudi 25 avril les nationalistes de vouloir rester dans "l'immeuble" européen sans "payer le loyer" ni respecter les "règles de copropriété". Selon le président de la République, cette attitude qui peut conduire l'Europe à "mourir" si les pro-européens se réagissent pas.
Les adeptes du "Oui, mais" dans le viseur
"Tous les nationalismes à travers l'Europe n'osent plus dire qu'ils vont sortir de l'euro et de l'Europe. Mais ils nous ont tous habitués à un discours qui est le 'oui mais', qui est de dire j'empoche tout ce que l'Europe a fait mais je le ferai en ne respectant pas les règles", a souligné le président français en concluant son discours-fleuve de La Sorbonne.
"Le risque, c'est que tous les autres sont en train de devenir timides en disant les nationalistes, les anti-européens sont très forts partout" alors que la réponse face aux craintes est "dans l'audace", a-t-il estimé.
Dans son discours sur l'avenir de l'UE, Emmanuel Macron a dressé jeudi un portrait alarmiste de l'Europe, affirmant qu'elle était en "situation d'encerclement", "mortelle", courait le risque d'être "reléguée" face à la compétition des autres grandes puissances et appelé à un nouveau sursaut des Vingt-Sept à l'horizon 2030.
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