
Senny Mayulu (N24) marque le but du Paris SG mercredi soir à Barcelone en Ligue des champions. ( AFP / Josep LAGO )
En champion d'Europe, le Paris SG est allé gagner sur la pelouse du FC Barcelone mercredi (2-1) pour la deuxième journée de Ligue des champions, marquant les esprits dans ce match très attendu.
Dans le duel de deux des équipes les plus séduisantes d'Europe, qui s'étaient ratées en finale le 31 mai dernier (Barça éliminé par l'Inter en demies), chacune voulait marquer son territoire. Et c'est Paris qui a raflé la mise, émargeant désormais à six points en deux matches, laissant son adversaire du soir à trois unités.
Pourtant sans Ousmane Dembélé, Khvicha Kvaratskhelia et Désiré Doué blessés, et avec ses trois milieux titulaires passés par des pépins physiques ces derniers jours, le PSG était handicapé.
Contre un Barça qui avait aussi son lot de forfaits, mais a profité du retour du deuxième au Ballon d'Or Lamine Yamal, le PSG a réalisé une performance d'abord solide puis spectaculaire et a montré pourquoi il a été sacré champion d'Europe au printemps. Car quelle autre équipe pouvait rendre au Barça un pressing de cette intensité, voire le dominer complètement par séquences ?
Lamine Yamal a d'emblée montré qu'il voulait imprimer sa marque sur le match. Dès la 2e minute, il a dribblé plusieurs Parisiens et soulevé l'enthousiasme du public, prêt à s'emballer pour son numéro 10.
Mais Nuno Mendes, lui même 8e au Ballon d'Or, a vite répondu en venant lui subtiliser le ballon dans la surface (7e).
Les Parisiens ont essuyé plusieurs vagues barcelonaises, obligeant par exemple Illya Zabarnyi, le remplaçant de Marquinhos, à sauver sur la ligne un tir de Ferran Torres à l'issue d'un beau mouvement barcelonais (14e). Lucas Chevalier avait raté sa sortie.

Le défenseur du Paris SG Nuno Mendes aux prises avec le Barcelonais Frenkie De Jong mercredi lors de la deuxième journée de Ligue des champions. ( AFP / Lluis GENE )
Mais Torres a ensuite réussi à convertir une nouvelle belle action collective, sur une passe lumineuse de Marcus Rashford, toujours ravi de faire mal au PSG (19e). Vitinha, pas toujours à son aise mercredi après sa sortie prématurée contre Auxerre samedi dernier, avait permis le départ de l'action en ratant une passe.
- Mendes funambule -
On a cru ensuite que ce serait au tour d'un autre crack, Lamine Yamal, de faire un cadeau, avec une glissade qui a lancé Bradley Barcola vers le but. Mais l'ancien Lyonnais a poussé son ballon trop loin. Remuant comme toujours dans la rencontre, il a été trop imprécis, tirant bien au-dessus du but après avoir dribblé la défense (42e) ou trop sur le gardien (53e).
Le PSG est néanmoins bien revenu dans le match, par son pressing, ses permutations, ses projections, quand bien même Joao Neves au milieu avait dû déclarer forfait au tout dernier moment, au profit de Warren Zaïre-Emery.
C'est Nuno Mendes qui a été le détonateur de l'égalisation, se payant un raid au milieu de l'équipe barcelonaise avant d'alerter Senny Mayulu. Le "titi" de 19 ans a fait preuve d'un sang-froid impressionnant pour tromper Szscesny (38e), lui qui avait inscrit le dernier but de la finale du 31 mai.
En deuxième mi-temps, le ballon a circulé d'une surface à l'autre, avec plusieurs coups de chaud de part et d'autre. Ibrahim Mbaye, auteur à 17 ans d'un bon match à ce niveau pourtant très élevé, ou encore Fabian Ruiz ont pu frapper au but, en vain. Surtout, Lee Kang-in a trouvé le poteau (84e). Mais c'est Gonçalo Ramos qui a forcé la décision en reprenant une passe millimétrée de Hakimi, toujours au four et au moulin (2-1, 90e).

Le Parisien Bradley Barcola est tout près de marquer un but au gardien de Barcelone Wojciech Szczesny, mais l'action n'ira pas au bout. ( AFP / Lluis GENE )
Le Barça a aussi eu des occasions franches, et le PSG a pu remercier Achraf Hakimi, cette fois, qui a contré un tir de Dani Olmo, après un renvoi dans l'axe de Zabarnyi (64e). En funambule, Nuno Mendes a aussi frôlé l'exclusion sur une faute sur Yamal, que Michael Oliver aurait pu sanctionner d'un deuxième carton jaune, sans scandale.
Lamine Yamal a globalement semblé un peu juste pour exprimer son talent sur toute une rencontre. Pour répondre à ses coups d'éclat, les 2.500 supporters parisiens, nichés en haut d'un virage, ont lancé des "Ousmane Ballon d'Or". Et sont repartis ravis de leur virée barcelonaise.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer