
Le Cholismo n'est pas mort : il vit sa meilleure vie avec le PSG
Courage, effort collectif, discipline et talents : les ingrédients des anciens succès de Diego Simeone sont passés dans les jambes de Vitinha, Désiré Doué et Fabián Ruiz, orchestré par un Luis Enrique aussi intouchable que son collègue de l'Atlético. Au point de lui avoir volé sa formule ?
Même si le tournoi de Toulon a plus d’histoire que cette Coupe du monde des clubs, même si le Rose Bowl de Pasadena n’était pas plein, le PSG a torpillé l’Atlético de Madrid en faisant plus que le boulot. Il y a déployé un surplus d’intensité qui a presque fait passer le fantôme d’Antoine Griezmann et Clément Lenglet pour des joueurs d’Auckland. Sous 35 degrés, entrecoupé de pauses boissons, et sans Ousmane Dembélé ni Bradley Barcola, ce n’était pourtant pas simple. Plus qu’au niveau du jeu, le PSG de Luis Enrique montre qu’il sait ce qu’il fait, même au bout de la Californie et de la saison. Mieux, dans l’état d’esprit et dans l’osmose entre l’entraîneur et son effectif, Paris réincarne le Cholismo .
Continuité dans la maîtrise
Avant d’être caricaturé comme un jeu minimaliste, défensif malgré des transferts ultra onéreux, le Cholismo était incarné par un esprit d’équipe remarquable, une intensité supérieure à l’adversaire, et une organisation redoutable. Ce PSG a surfé sur la Californie avec ces fruits. Les mêmes qu’en Ligue des champions : possession haute (sur le premier but, signé Fabián Ruiz), verticalité (sur la barre de Khvicha Kvaratskhelia, en début de seconde période), pressing tout terrain (sur le troisième but de Senny Mayulu), percussion individuelle (avant le penalty du quatrième but), avec un état d’esprit exemplaire chez les seize joueurs utilisés. C’est tout ? Non. Paris a été tellement anesthésiant que l’Atlético n’a eu qu’une véritable occasion, ratée par Alexander Sørloth, sans compter le but de Julián Álvarez finalement refusé. « C’était un match galère, on n’a pas eu d’occasion » , concédait en fin de match Marcos Llorente sur DAZN. Avant d’ajouter, désabusé : « On est tombés sur une grande équipe. » Marquinhos, capable plus tôt d’engueuler Désiré Doué après un surplus de dribbles, commentait tranquillement : « Notre équipe a encore montré aujourd’hui sa force. On a la motivation et on a mis la bonne intensité. C’est énorme […] Il faut continuer à courir, à défendre, à attaquer. » Parfait.…
Par Ulysse Llamas pour SOFOOT.com
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