
Laurent Bonadei, du changement pour rien ?
S'il a apporté quelques nouveautés à l'équipe de France féminine, Laurent Bonadei n'a pas su briser son plafond de verre : encore éliminées en quarts de finale par l'Allemagne, les Bleues ne semblent pas avoir tant évolué que ça. Malgré la volonté et les discours de son sélectionneur, toujours aussi optimiste après l'échec à l'Euro.
Comme pour témoigner de sa grosse volonté de faire bouger le destin, il avait concocté une petite surprise dans son onze titulaire : Kadidiatou Diani in , Sandy Baltimore out . Comme pour raconter que les choses avaient évolué, il avait imposé une petite pression bienveillante à l’ensemble de son groupe : le duel contre l’Allemagne était ainsi présenté comme « un bon test, un bon match pour s’évaluer et voir la progression de cette équipe, le match idéal pour voir où l’on en est » . Mais rien à faire, la finalité demeure la même sur le papier : ce dimanche, la France est éliminée de l’Euro féminine après avoir tremblé lors de la séance de tirs au but en quarts de finale. Comme lors de huit de ses neuf derniers quarts de finale disputés en compétition majeure, l’Euro 2022 restant l’exception avec un dernier carré atteint sous les ordres de Corinne Diacre. Comme d’autres avant lui, Laurent Bonadei n’a donc pas su briser ce satané plafond de verre qui empêche son pays de voir plus grand et de s’approcher d’un trophée.
Pas de problème ? Pas de solution
Pourtant, Bonadei a souhaité innover. Volontairement ou inconsciemment, le sélectionneur a dessiné une franche dissociation avec son prédécesseur Hervé Renard en imposant un schéma tactique se voulant offensif avec la possession de balle comme priorité et en se montrant particulièrement protecteur avec le groupe qu’il a choisi. Las, son effectif ne lui a pas rendu sa confiance face à la Mannschaft en proposant un spectacle défaillant devant malgré une longue supériorité numérique suite à l’expulsion précoce de Kathrin Hendrich au quart d’heure de jeu et en faisant preuve de faiblesse mentale (ainsi que d’un manque de préparation) lors des penalties. Comme si rien, finalement, n’avait changé lorsque les grands rendez-vous se dressent aux pieds de l’EDF. Comme si aucun supplément d’âme, notamment, ne pouvait s’incruster lorsque les sommets se dévoilent à l’Hexagone.…
Par Florian Cadu, avec Léna Bernard pour SOFOOT.com
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