Le ministre a éreinté le programme défendu par le Nouveau front populaire, dressant un parallèle avec l'ère Hollande et l'augmentation de pression fiscale constatée pendant son mandat.
Bruno Le Maire, le 29 avril 2024, à Paris ( AFP / ALAIN JOCARD )
"Tout le monde sera spolié!". A l'antenne de franceinfo , Bruno Le Maire a livré lundi 24 juin ses prévisions alarmistes quant au projet défendu par le Nouveau front populaire, qu'il a qualifié "d'inspiration marxiste et très 19èmiste". Dans sa cible récurrente : l'ancien chef de l'Etat François Hollande, qui a rejoint les rangs du "NFP" dans le cadre de la campagne des élections législatives. L'ex-président de la République sera candidat en Corrèze, sous la bannière du Nouveau front populaire.
Le ministre de l'Economie a une nouvelle fois écorché la politique fiscale défendue par le "NFP", qu'il voit comme une continuité XXL de l'ère Hollande, entre 2012 et 2017. "François Hollande a trouvé son maître, c'est Jean-Luc Mélenchon. "Tout le monde sera spolié!" , estime ainsi Bruno Le Maire.
"C'est de la spoliation!"
En matière d'économie, la question du rétablissement des comptes publics face à la feuille de route européenne s'est imposée dans le débat des élections législatives, avec des propositions radicalement opposées selon les camps. "Il suffit de prendre 30 secondes pour lire le projet du Nouveau front populaire pour voir que c'est de la spoliation!" , juge le ministre, qui pointe les "150 milliards d'euros d'impôts supplémentaires" proposés par le NFP.
"François Hollande a trouvé son maître en matière d'imposition, c'est Jean-Luc Mélenchon! C'est bien pour ça qu'il se met sous son autorité!", dit Bruno Le Maire. "Tout le monde sera spolié !", s'alarme t-il, mentionnant la situation des petits retraités affectés par l'augmentation des taux de CSG, des ouvriers par la défiscalisation des heures supplémentaires, des classes moyennes, ou des PME et TPE avec la hausse de l'impôt sur les sociétés.
En poste depuis 2017 à Bercy, Bruno Le Maire ne se présente pas aux législatives des 30 juin et 7 juillet.
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