"La France est prête à travailler avec tous ses partenaires pour œuvrer à la désescalade au Proche et Moyen-Orient", a assuré le président.

Emmanuel Macron à Paris, le 12 juin 2025. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )
Emmanuel Macron a affiché vendredi 13 juin son inquiétude pour la stabilité du Proche-Orient après les frappes israéliennes en Iran, tout en assurant que "la France réaffirme le droit d'Israël à se protéger et à assurer sa sécurité". Le président a également rappelé avoir "plusieurs fois condamné" le programme nucléaire iranien.
"Pour ne pas mettre en péril la stabilité de toute la région, j'appelle les parties à la plus grande retenue et à la désescalade ", a-t-il ajouté sur le réseau X, ajoutant s'être entretenu vendredi avec le président américain Donald Trump ainsi qu'avec le prince héritier d'Arabie saoudite, le roi de Jordanie, le président des Émirats arabes unis, l'émir du Qatar, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique.
"Toutes les dispositions seront prises pour protéger nos ressortissants et nos emprises diplomatiques et militaires dans la région " et "toutes les mesures seront mises en place pour assurer la protection du territoire national et de nos concitoyens", a encore assuré Emmanuel Macron à l'issue d'un conseil de défense et de sécurité nationale réuni dans la matinée.
"Paix et sécurité"
"La paix et la sécurité de tous dans la région doivent être notre boussole", a-t-il insisté, affirmant que "la France est prête à travailler avec tous ses partenaires pour œuvrer à la désescalade au Proche et Moyen-Orient" .
Le chef de l'État devait initialement intervenir à 17h au Conseil économique, social et environnemental en clôture d'un forum sur la question palestinienne, mais son intervention a été annulée. "Il sera représenté par le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères" Jean-Noël Barrot, a fait savoir l'Élysée. En revanche, Emmanuel Macron tiendra une conférence de presse "sur la situation internationale en fin de journée" vendredi à l'Élysée, a annoncé la présidence, sans préciser l'horaire à ce stade.
De son côté, le Premier ministre François Bayrou a affirmé que "les États de la région, y compris Israël, ont le droit de se défendre et d'empêcher que le pire des accidents puisse arriver" .
"Tout le monde voit bien que tout ceci, c'est des éléments de danger pour le monde" et qu"il faut faire attention à ce qu'il n'y ait pas une dégradation et une explosion", a-t-il ajouté, en marge d'un déplacement à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Il s'agit d'une "situation historique" et d'un "défi terrible", "tout ça révolte les principes qui sont les nôtres", a-t-il encore dit.
Jean-Noël Barrot a appelé lui aussi à la "désescalade" et redit sur X ses "vives préoccupations concernant le programme nucléaire iranien", jugeant "essentiel que toutes les voies diplomatiques soient mobilisées pour désamorcer les tensions".
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