L'euthanasie est revenue sur le devant de la scène ces dernières semaines avec une nouvelle proposition de loi pour « une fin de vie libre et choisie », débattue devant l'Assemblée nationale. Le sujet, brûlant, a suscité de nombreuses réactions, positives comme négatives, chez les hommes et femmes politiques français. Samedi 10 avril, Jean-Marie Le Pen s'est à son tour exprimé dans les colonnes du Figaro . Le fondateur du Front national, devenu depuis le Rassemblement national, admet « en partie l'euthanasie. »
Une évolution pour l'ancien député de Paris, âgé de 92 ans. En 2007, lors d'un entretien accordé à Famille chrétienne , il avait déclaré être « moralement et philosophiquement partisan du respect de la vie du début jusqu'à la fin ». Désormais, il estime que « sur ce sujet-là, nous aurions plus de scrupule que les balles de mitraillette qui entrent dans le ventre des jeunes gens dans les conflits militaires. Là on s'autorise tout, dans le fond, on considère que la mort est banale. »
La difficile question de l'euthanasie entre enfin en débat au Parlement
Une « responsabilité » personnelle, selon Jean-Marie Le Pen
S'il n'a pas regardé de près la nouvelle loi proposée, Jean-Marie Le Pen rappelle que, dans le cas de maladies « irréversibles » et provoquant « des souffrances inouïes », une personne « doit avoir le droit sur sa vie ». « C'est une
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