Le pays va construire des dizaines de ces drones autonomes, qui équiperont la marine australienne. Le premier entrera en service en janvier, selon le ministre de la Défense.

Un destroyer de classe Hobart, en 2025 (illustration) ( AFP / SONNY TUMBELAKA )
Face à la pression grandissante dans les eaux de l'Indo-Pacifique, la marine australienne renforce encore sa présence maritime sur tous les fronts. Après la commande massive de frégates furtives Mogami au Japon, l'Australie a indiqué qu'elle déploiera une flotte de grands drones d'attaque sous-marins "Ghost Shark", dans le cadre d'un programme à plus d'un milliard de dollars (941 millions d'euros), a annoncé mercredi 10 septembre le gouvernement. "C'est un équipement qui permettra d'effectuer des missions de renseignement, de surveillance, de reconnaissance et de frappe", a déclaré le ministre de la Défense Richard Marles aux journalistes.
Des drones en renfort des futurs sous-nucléaires furtifs ?
La société Anduril Australia a obtenu un contrat de 1,7 milliard de dollars australiens (941 millions d'euros) pour les construire, les entretenir et les développer. "Nous avons toujours affirmé que l'Australie est confrontée à la situation la plus complexe, et d'une certaine manière la plus menaçante, que nous ayons connue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale", a affirmé M. Marles. Ces engins sous-marins viendront compléter le projet australien de sous-marins nucléaires furtifs, dans le cadre d'un accord de plusieurs milliards de dollars avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, a-t-il ajouté.
Début août, l'Australie a annoncé l'achat de 11 frégates furtives du groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) pour 6 milliards de dollars américains (5,2 milliards d'euros), dans le cadre de la modernisation de ses équipements face à la montée en puissance militaire de la Chine . Ce contrat est "clairement le plus gros accord défense-industrie jamais conclu entre le Japon et l'Australie", avait alors relevé le ministre australien de la Défense, Richard Marles. Les frégates furtives de classe Mogami, attendues par l'Australie d'ici 2030, sont destinées à remplacer celles, vieillissantes, de classe Anzac, entrées en service dans les années 1990. Elles sont capables de lancer des missiles de croisière à longue portée Tomahawk.
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