« Il est temps de se mettre sur une trajectoire budgétaire qui nous ramène en dessous de 3 % de déficit en 2029 », a estimé le premier président de la Cour des comptes quelques jours après l'annonce du budget 2026. Dans une interview accordée au Parisien samedi, Pierre Moscovici a apporté son soutien au plan de 43,8 milliards d'euros d'économies de François Bayrou : il « est juste. C'est d'ailleurs celui de la Cour des comptes ».
La France a le déficit le plus élevé de la zone Euro : 5,8 % du PIB, ce qui pourrait représenter 3 500 milliards d'euros à la fin de l'année. Selon lui, un effort est nécessaire aussi bien de la part de la population que de l'État. La dette ne commencera à diminuer qu'une fois le déficit rendu en dessous de 2,8 % du PIB. Pour cela, l'année blanche proposée par François Bayrou lui semble efficace financièrement, un « one shot » qu'il ne conteste pas : « Il faut que les Français soient conscients que nous aurons chaque année, durant quatre ou cinq ans, des choix difficiles à faire, donc des réformes pérennes. »
Économies insuffisantes ?
D'après le premier président de la Cour des comptes, « la France a le choix entre un effort volontaire maintenant et l'austérité subie demain ». L'effort doit se faire entre trois partages : l'État (les collectivités locales, la Sécurité sociale), les économies en dépenses (la fiscalité) et l'équité entre
... Source LePoint.fr
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